Entre deux lettres

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Le 31 octobre dernier s’achevait le synode des évêques à propos des jeunes, de la foi et du discernement vocationnel. Les Pères synodaux, c’est-à-dire les évêques réunis au synode, ont écrit une lettre pour les jeunes.

Sans refuser de voir les difficultés de l’Église – en particulier par rapport aux jeunes, les évêques appellent à un enthousiasme fervent pour travailler le monde en profondeur.

« Que nos faiblesses ne vous découragent pas, que les fragilités et les péchés ne fassent pas obstacle à votre foi. L’Église est votre mère, elle ne vous abandonne pas, elle est prête à vous accompagner sur de nouveaux chemins, dans les hauteurs, là où le vent de l’Esprit souffle plus fort, chassant les noirs nuages de l’indifférence, de la superficialité et du découragement. »

Célébration du centenaire de l’armistice de 1918

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Beaucoup s’inquiètent de l’état du monde d’aujourd’hui. Nous voyons la violence dans tant d’endroits. La création elle-même est violentée depuis trop longtemps par l’humanité. Les hommes ne cessent de lutter les uns contre les autres dans des luttes meurtrières et stériles.

Et pourtant nous célébrons un grand jour de libération. Le 11 novembre 1918, la violence a pour ainsi dire disparu sur les frontières de nombreux pays en même temps. Si aujourd’hui nous regrettons le temps passé, qu’il nous suffise de faire mémoire de cette violence exercée sans frein pendant quatre ans, pour nous réjouir de l’état du monde où nous sommes aujourd’hui.

Il est bon pour nous de chérir la paix dans laquelle nous vivons, et de nous en réjouir avec intensité. Cela n’enlèvera rien à notre lucidité, mais pourrait bien nous aider à vivre ce que notre temps propose avec plus d’espérance et de joie.

Tous saints, dès aujourd’hui

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Lors de la célébration des baptêmes, on chante la litanie des Saints, comme dans la grande célébration de la Pâques. Nous rappelons ainsi que nous
sommes tous appelés à la sainteté, et que des saints nous ont précédés.

On peut rappeler aussi que l’assemblée en train de célébrer est déjà sainte elle-même, du fait du baptême de ses membres. En effet, nous sommes déjà
saints du fait de notre seul baptême. L’assemblée des saints est déjà constituée lorsque nous sommes rassemblés pour célébrer l’Eucharistie, ou seulement pour prier ensemble.

En théorie, cela semble évident, personne n’irait contre ce que nous savons de la communauté rassemblée sous le regard de Dieu, et dans sa volonté de
servir Dieu et les frères en toute sincérité. Pourtant nous voyons aussi à quel point il faut un acte de foi profond pour considérer en vérité la communauté comme sainte du fait du baptême, sainte en réalité.

La miséricorde de Dieu est telle que nous ne sommes pas privés de sa grâce du fait des divisions et des mésententes. La communauté reste le rassemblement des fils et filles de Dieu, dans la mesure même où ils désirent se rassembler encore et célébrer Dieu par le Christ, au milieu des difficultés au cœur de la communauté.

En ce moment, nous sommes appelés à tenir dans la sainteté, en considérant sérieusement combien la sainteté est présente au milieu de nous, même si elle devient difficile à percevoir. Nous serons alors dans la foi et l’espérance pour célébrer la Toussaint, fête de tous les saints.

Père Bertrand Carron.

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Un synode pour et par les jeunes

Cette semaine s’est ouvert le synode voulu par le Pape en 2016, concernant « les jeunes, la foi et le discernement vocationnel ».

Ce synode a été préparé soigneusement et travaillera à partir d’un Instrumentum laboris qui sera le fondement de la réflexion des évêques et des jeunes présents. Cet « instrument de travail » est facile à consulter sur internet. Il montre bien la profondeur de la réflexion qui préside à cette réunion des évêques avec les jeunes. Il faut noter qu’un jeune de l’assemblée synodale ouvrira chaque session. La place est donc vraiment donnée aux jeunes dans la réflexion et l’organisation même des sessions.

Mgr. Gobilliard représente le diocèse de Lyon dans cet évènement majeur de la vie de l’église.