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Visite pastorale de Mgr Loïc Lagadec

Messe à Lentilly présidée par Mgr Lagadec le samedi 14 juin à 18h30

Parcours FOREVER pour les couples

Trois soirées pour partager à 2, et seulement à 2, autour de 3 thèmes précieux : Merci, S’il Te Plait, Pardon !

Lors de chacune des 3 soirées, un couple partage avec vous les clés du thème de la soirée en les illustrant par sa propre expérience, puis plusieurs temps de partage seulement à 2 vous invitent à vous approprier ces clés et à les illustrer vous-même dans votre vie quotidienne.

Nous avons fini notre 1ere session mercredi 18 juin 2025 ; 3 soirées suivies par 6 couples de la paroisse. De nouvelles dates vous seront proposées !!!

Des couples, il en existe de nombreuses sortes : des mariés, des séparés, des remariés, en concubinage, des récents, des noces d’or, … Et tous aspirent à s’épanouir durablement dans cette relation en duo.

Pour les jeunes couples qui se sont engagés à s’aimer pour toute leur vie et qui perçoivent que la vie en couple se travaille au quotidien, que le pire serait de se reposer sur la passion des débuts,

Pour les couples plus matures qui confirment qu’il faut absolument prendre du temps à 2 pour nourrir cet amour, que rien n’est acquit, que le pire serait de penser « ce n’est pas pour nous, on s’est déjà tout dit »,

La paroisse propose de vivre « Forever », un parcours qui invite les couples à prendre trois soirées pour partager à 2, et seulement à 2, autour de 3 thèmes précieux : Merci, S’il Te Plait, Pardon !

Ces soirées seront organisées en différents temps : un couple témoigne de son expérience et partage les clés du thème de la soirée puis plusieurs temps de partage vous invitent à vous approprier ces clés et à les illustrer vous-même tous les 2.

Nous vous attendons nombreux, Merci ! Claire & Grégoire, Adeline & Damien, Paloma & Amaury et Sylvain

ÉDITORIAL du 22 juin 2025 – Solennité du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9, 11b-17

Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. » Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers.

La nuit est en train de tomber, les foules qui ont suivi Jésus ont assisté, une fois de plus, à un enseignement en actes et en paroles. La proclamation du règne de Dieu ne se fait pas qu’avec des mots. Jésus guérit aussi ceux qui en ont besoin. Le règne de Dieu est là devant eux. Avec eux, il est Jésus.
Comment, pour celui qui prend soin des corps et des âmes, laisser cette foule repartir le ventre vide ? Au désert, Dieu a donné la manne à son peuple. Que donner, à présent ? La solution de facilité est qu’ils se débrouillent par eux-mêmes, le village est proche. La solution de Jésus est de leur donner à manger. Mais comment ? En épuisant les ressources des disciples ?
Jésus ordonne aux disciples de les nourrir. Mais avec quoi ? Il n’y a que ces pauvres pains et ces poissons, une nourriture de misère pour un peuple rassemblé. Et, levant les yeux au ciel, il partage aux disciples les deux pains et les cinq poissons qu’ils distribuent, et il en reste 12 paniers.
Nous savons que chaque indication nous révèle un mystère.
Ils sont cinq mille hommes – cinq est le chiffre de la Loi – présents, soumis à la Loi de la Première Alliance. Cette Loi qui fut donnée par Dieu à Moïse pour son peuple conduit au désert et nourri par la manne.
Il y a cinq pains et deux poissons : nouvelle nourriture, signifiant la Loi de la Nouvelle Alliance, donnée par Jésus, vrai homme et vrai Dieu, au milieu de son peuple. Il lève les yeux au ciel : le Père des cieux va reproduire le geste de la manne pour ce peuple nouveau, en marche à la suite de Jésus.
Il reste 12 paniers. Pour nous. Pour distribuer le pain de vie, le pain de la route, à chaque eucharistie, à ceux qui n’étaient pas présents le jour de la multiplication. Il reste 12 paniers pour l’humanité qui a faim et soif de justice et de vérité, hier comme aujourd’hui, et qui a besoin de force et de consolation.
Il reste 12 paniers pour la consommation des siècles.
Le signe est éminemment eucharistique. Il vient combler l’espérance humaine. Cet évangile suit le rythme de la liturgie. Il est une liturgie.
L’humanité se met à la suite de Jésus qui enseigne et guérit.
La Parole vient fortifier chaque homme, chaque femme.
Nul n’est seul : il y a les frères, qui nous devancent et nous accompagnent. Il y a ceux qui ont pris un peu d’avance et ceux qui nous rattrapent.
Jésus vient nourrir chacun, individuellement, il n’y en a pas un qui soit oublié ou exclu. Tous et chacun, jusqu’à la consommation des siècles, auront part au repas de la vie. Nous en sommes, et les enfants qui communient pour la première fois en cette fin de semaine aussi.

Père Jorge JIMENEZ

Feuille paroissiale du 21 au 28 juin 2025

ÉDITORIAL du 15 juin 2025 – Solennité de la Sainte Trinité

                   Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 16, 12-15

Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître. Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. »

Ne trouvez-vous pas que, de dimanche en dimanche, nous avons les mêmes idées qui se répètent ? La semaine dernière, la Pentecôte et aujourd’hui, la Trinité. Les liturges qui ont composé le calendrier veulent que ce mystère s’ancre dans nos esprits et dans nos cœurs.

La Trinité est le plus grand des mystères : comment se fait-il qu’un soit trois ? Essayons de comprendre. Pour cela, il nous faut remonter à l’époque du théâtre grec.

Tous les rôles étaient joués par des hommes et, pour savoir qui menait l’intrigue et qui était homme ou femme, chacun portait un masque. Le nom du masque est « prosôpon », qui a donné le nom « personne ». Ainsi, un seul acteur pouvait avoir plusieurs « prosôpon », soit plusieurs personnes.

Quand la théologie a cherché des expressions pour penser Dieu, elle a naturellement emprunté les concepts environnants, et ainsi est arrivée à la formulation que nous connaissons tous : un seul Dieu en trois personnes. Une fois que nous connaissons l’origine, il nous reste à la comprendre. Saint Jean, dans son évangile, essaie de nous donner des éléments de réflexion.

Il y a le Père qui possède tout, il y a le Fils qui donne et l’Esprit qui fait connaître. Il n’y a pas de hiérarchie divine, mais Dieu se fait connaître de diverses manières. Quand nous prions Dieu, nous englobons les trois personnes de la Trinité. La Trinité est le moyen que Dieu se donne pour que nous puissions entrer en contact avec lui.

Le Père est celui de qui tout vient, il est le créateur, tout vient de lui et tout est à lui.

Il est impressionnant, nous avons du mal à le représenter et à nous le représenter. L’iconographie en fait un sage sur un trône qui domine. Il nous semble difficile de lui demander de nous aider dans notre gestion quotidienne, alors voici le Fils. Jésus est avec nous, il nous l’a promis, il a partagé les routes humaines et a pris soin de ceux qu’il rencontrait, alors il est le bien-venu pour nous aider dans notre quotidien, il est notre compagnon, notre proche.

Quel est donc le rôle de l’Esprit Saint dans cette Trinité ? Écoutons Jésus nous le dire lui-même : «L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître ». L’Esprit Saint est donc le répétiteur, celui qui nous permet de faire mémoire et donc de choisir.

D’une manière triviale, nous pourrions dire que Dieu est le Père qui a tout créé, le Fils qui nous accompagne et l’Esprit qui est demeuré avec nous.

C’est à cette Trinité que nous voyons la délicatesse de Dieu envers sa création. Se faisant proche de chacun, il nous permet d’être en relation avec lui à chaque instant de notre existence. Alors, même si les mots de la théologie nous impressionnent, laissons simplement Dieu nous rencontrer. Si la liturgie se répète, c’est aussi pour nous rendre familiers de ce Dieu qui ne cherche qu’à être en lien d’amour avec son œuvre. Ne le lui refusons pas.

Père Jorge JIMENEZ

Feuille hebdomadaire du 14 au 21 juin 2025

ÉDITORIAL du 8 juin 2025 – Solennité de la Pentecôte


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 14, 15-16.23b-26

Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »

Le Défenseur, lui, nous enseignera tout.
À Pentecôte nous cessons donc d’être amnésiques ?
Il est vrai que les temps que nous vivons sont singuliers, comme tous les autres moments de l’Histoire, mais nous vivons aujourd’hui et maintenant, et nous sommes confrontés aux problèmes spécifiques de notre actualité.
Je ne reviendrai pas sur les drames que nous traversons de près ou de loin, les guerres et le nonsens, les lois qui renversent les valeurs et les angoisses qui nous assaillent.
Le Défenseur nous fera souvenir de tout. Je ne sais pas si nous avons envie de nous souvenir de tout cela…
Pentecôte est une création nouvelle.
L’Église prend corps aujourd’hui, le récit que nous livrent les Actes des Apôtres est édifiant. Les Douze, enfermés dans la chambre haute, passent de la peur à l’annonce. Qui pourrait être contre eux si l’Esprit Saint est avec eux ?
La promesse du Christ dépasse largement le cadre de ceux qui s’étaient enfermés. Cette promesse nous concerne tous et chacun, aujourd’hui en particulier.
Il serait bon de prendre un instant pour regarder nos enfermements : qu’est-ce-qui nous retient, quelles sont nos peurs ?
Entre l’Ascension et Pentecôte, nous avons eu dix jours pour nous déterminer. Certes, hier est comme aujourd’hui, rien n’a fondamentalement changé. Et pourtant, si nous le voulons, rien n’est pareil. Nous avons fait un choix qui change radicalement notre vision du monde. Lequel ?
Nous avons accepté de vivre de la Parole de Dieu et d’être le corps du Christ.
Nous ne sommes pas seuls, l’Esprit Saint est avec nous, il nous accompagne et nous informe. Il fait de nous des témoins, des apôtres de ce temps.
Aujourd’hui, des hommes et des femmes, certains même de notre paroisse, vont demander à Dieu de recevoir d’une manière particulière l’Esprit Saint dans le sacrement de la confirmation. Ces adultes, pères et mères de famille investis dans la société, connus et reconnus dans leur travail et leur milieu, compétents et fiables, demandent à Dieu une force complémentaire.
Une force qui va faire d’eux des témoins. Des témoins de la résurrection, des témoins de l’Église, mais surtout des témoins de l’amour de Dieu pour tous et pour chacun. Ils n’ont pas pour vocation d’en faire plus, de quitter leur famille et leurs engagements pour évangéliser hors les murs. Non. Ils ont simplement vocation à devenir un peu plus chaque jour des saints. C’est-à-dire des hommes et des femmes qui se mettent à l’écoute et au service de l’Esprit pour manifester autour d’eux qu’il est possible de vivre heureux en Église, en étant simplement là où le Seigneur les a placés pour témoigner de sa présence et de son amour pour tous.

Père Jorge JIMENEZ

Feuille hebdomadaire du 7 au 14 juin 2025

ÉDITORIAL du 1 er juin 2025 – Ascension et 7 e dimanche de Pâques – année C

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez pour le fête de l’Ascension

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez pour le 7e dimanche de Pâques

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 17, 20-26

Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.

Le principe d’unité de Dieu. Il est un : Père, Fils et Esprit ne sont qu’un seul Dieu en trois personnes. Ce qui semble un acquis pour les chrétiens est le plus grand mystère pour les non-chrétiens. Il n’est pas rare d’entendre, de la part de ces derniers, que ceux qui confessent un Dieu trine sont polythéistes.
Un Dieu en trois personnes, voici l’inouï de la foi chrétienne, mais le plus inouï est que le souhait de Dieu est que nous soyons aussi un.
Est-ce à dire que nous sommes plusieurs ? Bien souvent, en plaisantant, nous disons de l’une de nos connaissances « qu’elle est plusieurs dans sa tête ».
Mais la vérité n’est pas que nous sommes plusieurs, mais que nous empruntons plusieurs identités en fonction des personnes et des lieux.
Le problème se situe bien à cet endroit, et si le Seigneur nous demande d’être un comme lui, c’est qu’il souhaite que nous soyons unifiés. En un mot, que nous soyons nous aussi « un ». Il faut donc prendre le temps de regarder qui nous sommes et comment nous sommes.
Qui est ce père – ou cette mère – de famille dévoué, qui, dans le monde professionnel, se découvre comme étant sans foi ni loi ?
Quel est ce cadre investi à fond pour son entreprise, qui, dans sa vie sentimentale, est plus que léger ?
Quel est ce sportif de haut niveau, qui utilise des moyens non réglementaires pour se maintenir au sommet de son sport ?
Les exemples sont multiples et chacun de nous pourrait en ajouter un certain nombre en fonction de nos expériences ou de nos connaissances.
Le Christ nous invite à l’unité. C’est-à-dire que nous soyons, dans tous les aspects de notre vie, unifié.
Mais qu’est-ce que cela veut dire concrètement ?
Je pense que le Christ nous demande d’unifier notre vie autour d’un projet. Le projet qui donne sens à notre existence.
Le Christ a un projet qui nous est révélé dans l’évangile de ce jour : faire connaitre le nom de Dieu. Nous nous rendons compte en parcourant l’évangile que toutes ses paroles et toutes ses actions sont orientées vers ce dessein.
Il ne nous reste plus qu’à définir quel est notre véritable projet. Le définir n’est pas si évident. L’habitude et l’environnement nous ont entraînés là où nous ne voulions pas aller et nous avons emprunté des personnages qu’il est difficile de repérer ou d’abandonner. Pour cela, une solution, celle de Jésus : se tourner vers le Père.

Père Jorge JIMENEZ

Premières communions 2025

Diocèse de Lyon

Flux L’Evangile quotidien

  • Évangile : « Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés » (Lc 9, 11b-17)

Le saint du jour