Horaires des messes

Messes du week-end
Samedi 18h30
- chaque semaine en alternance semaines paires Lentilly / semaines impaires Dommartin
- chaque semaine en alternance semaines paires Marcy l’Etoile / semaines impaires Sainte-Consorce
Dimanche 10h30
- Esprit Saint des portes de Lyon : La Tour-de-Salvagny
- Sainte Famille : Charbonnières.
Messes en semaine
- Mardi 12h15 à Charbonnières
- Mercredi à 9h00 à Lentilly
- Jeudi 12h00 à La Tour de Salvagny
- Vendredi à 12h00 à Marcy l’Etoile suivi de l’adoration de Saint-Sacrement
Adoration du Saint Sacrement le 1er vendredi du mois à 20h30 à La Tour de Salvagny
Rendez-vous de l’année
ÉDITORIAL du 2 février 2025 – Présentation de Jésus au Temple
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2, 22-40
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’ Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.

Allez-vous faire sauter des crêpes en cette fin de semaine, pour la Chandeleur ?
La fête que l’Église nous fait vivre aujourd’hui est double. Il s’agit du rachat de l’enfant et du rite de purification de la mère.
Reprenons les éléments du judaïsme. Tout enfant mâle est consacré à Dieu, c’est le sens de la circoncision, au huitième jour de l’enfant.
Quand il s’agit du premier-né, le père doit aussi racheter son garçon. Le rachat du fils est l’un des 613 commandements, qui est célébré après le 31e jour de l’enfant. Cette cérémonie consiste pour le père à racheter symboliquement son propre fils à un Cohen, c’est-à-dire un des prêtres du Temple de Jérusalem, ce qui le dispense d’obéir au commandement selon lequel tous les premiers fils avaient pour obligation de devenir prêtre.
Il s’agit aussi pour la mère de l’enfant d’offrir le sacrifice de purification après l’accouchement. La mère de l’enfant peut à nouveau toucher des objets sacrés et se rendre au temple. Elle peut aussi redevenir épouse, l’impureté rituelle est finie.
L’évangéliste nous présente ce double rite qui permet de parfaitement ancrer Jésus dans la tradition et la loi juives.
Lors de cet épisode, nous devons aussi prêter attention aux deux anciens, Syméon et Anne. L’un et l’autre ont une signification très précise dans ce contexte.
Prenons Syméon, le prêtre. Il est conduit au Temple par l’Esprit pour attendre la consolation d’Israël. Cette consolation se manifeste par un enfant. C’est lui qui vient remettre toutes choses en ordre. Il accomplit les promesses d’Isaïe lors de la déportation. Avec cet enfant, le peuple de Dieu va connaître de nouveau un temps de grâce et de justice. Syméon reçoit cet enfant dans les bras et prononce son cantique : il peut mourir en paix, la promesse de Dieu s’est enfin manifestée.
Pour Anne, nous sommes en présence d’une veuve qui attend le messie. Elle a connu tous les âges de la vie, comme Israël : le temps de l’élection, le temps du vivre avec et maintenant le temps du vivre sans, sans époux ou sans Dieu. La vie d’une prophétesse manifeste l’action prophétique tout autant que sa parole. Anne attendait une vie nouvelle et un retour à la vie avec Dieu, tout comme Israël.
Voilà cette attente achevée. Cet épisode de la Présentation est d’une richesse infinie.
- Jésus est libéré d’un avenir qui le contraignait. Sa vie peut maintenant s’épanouir sous le signe de l’Esprit Saint.
- Marie retrouve sa condition de mère et d’épouse, elle va surtout pouvoir se consacrer pleinement à son fils, le seul saint, le seul temple, présence véritable de Dieu.
- Anne et Syméon manifestent par leur vie que la longue attente du peuple juif vient de s’achever. Dieu se manifeste dans le Temple pour inaugurer l’alliance nouvelle.
Forts de tous ces éléments, nous pouvons bel et bien faire des crêpes et les manger. Car elles sont le signe la fête annoncée, mais aussi la fin du port du voile qui marque le temps du deuil et de la séparation.
Père Jorge JIMENEZ
Chandeleur
Crêpes après la messe – samedi 1er février 2025 à Dommartin

Dimanches « Seulidarité »
Tous les deuxième dimanche du mois – Salle Saint Ennemond – La Tour de Salvagny
Dès le 9 février 2025 – rendez-vous à 12h00

Dimanche 26 janvier 2025 – 3eme dimanche du Temps Ordinaire
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,1-4.4,14-21.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : ‘L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.’ Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire
: « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. »

Quelle chance avons-nous en ce début d’année Jubilaire d’entendre cet évangile qui reprend les éléments de l’année jubilaire !
Toutes les semaines d’années, c’est-à-dire sept fois sept années, la cinquantième année est déclarée année jubilaire. Cette année est une année de remise à zéro. Tous retrouvent le nécessaire et le suffisant pour vivre. Les terrains sont redistribués, les dettes remises, etc…
Nous sommes dans un idéal qui ne semble pas avoir été vécu en Israël, malgré la prophétie d’Isaïe. Pourtant il s’agit bien de cette prophétie que Jésus dit s’accomplir aujourd’hui. Que se passe-t-il donc entre la parole politique d’égalité et la promesse de Jésus ? Pourquoi Israël, qui se veut modèle pour les nations, n’a pas été capable d’accomplir cette redistribution ordonnée par le Seigneur, qui s’accompagne également d’un retour à la liberté et à la santé de tous ?
La réponse est simple et cruelle : c’est à cause de la dureté du cœur de l’homme. Qui accepterait une spoliation de ses biens même au profit de l’un de ses frères ?
Jésus, debout, dans la synagogue à Capharnaüm fait cette lecture et annonce son accomplissement.
Véritable défi au bon sens, à la tradition et au sens commun.
Pourtant chaque parole de cette annonce s’est réalisée en Jésus.
L’Esprit du Seigneur est sur moi, n’avons-nous pas encore dans l’oreille la proclamation du Fils bienaimé entendue le jour du baptême ?
Quels sont et quels ont été les premiers bénéficiaires de la bonne nouvelle ? N’est-ce pas les bergers de Bethléem et les hommes et les femmes en attente d’espérance sur les terres de Galilée ?
N’avons-nous pas été témoins de libérations, de démons jetés loin de corps d’hommes et de femmes pris en otage par des addictions ou autre?
L’aveugle n’a-t-il pas retrouvé la vue et le grabataire ne s’est-il pas levé prenant son brancard sous le bras ?
Ne sommes-nous pas témoins de tout cela, hier dans l’Évangile, et aujourd’hui dans cette bonne nouvelle proclamée aux extrémités de la terre ? Combien de guérisons physiques ou psychiques réalisées au nom de Jésus, de peuples libérés, de vies retrouvées ?
Le Pape François veut faire de nous des pèlerins d’Espérance en cette année Jubilaire qu’il vient d’ouvrir. Allons-nous faire comme les habitants de Capharnaüm, dans la suite de l’Evangile, maugréer et vouloir pousser Jésus du haut d’un escarpement, parfois l’escarpement même de nos cœurs, ou accueillir cette parole et rendre grâce au Seigneur pour son action toujours renouvelée ?
Jorge JIMENEZ
Spectacle « le singe et la tortue » de Marie-Edith HENRY
Le jeudi 30 janvier à 20h30
Théâtre Le Griffon – 9 rue de la déserte à Vaugneray
Spectacle pensé et réalisé par Marie Edith Henry conseillère conjugale qui parle des relations en couple. Humour et réflexion garantis !!! venez nombreux ! Proposition faite par et pour le doyenné
Voici la bande annonce du spectacle https://www.youtube.com/watch?v=zyGNbZ49EGo&authuser=0
Réserver vos places uniquement via ce lien https://www.billetweb.fr/seule-en-scene-la-therapeute-le-singe-et-la-tortue

Eglise et société
Deux soirées sur l’église et la société les jeudi 23 janvier et 6 février 2025, de 20h30 à 22h à la salle paroissiale St Roch à Charbonnières.
Le pape François nous invite à être une église en sortie, à aller aux périphéries.
Vous avez de la chance, nous vous convions à deux soirées sur l’église et la société les jeudi 23 janvier et 6 février 2025, de 20h30 à 22h à la salle paroissiale St Roch à Charbonnières.
Luc Champagne, ancien responsable du pôle « Famille et société » du diocèse viendra nous aider à mieux comprendre la doctrine sociale de l’église.
Venez nombreux !

Dimanche 19 janvier 2025 – Deuxième dimanche du temps ordinaire

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 2,1-11.
En ce temps-là, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples. Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » Sa mère dit à ceux qui servaient : « ‘ Tout ce qu’il vous dira, faites-le ».
La soirée du 31 décembre n’est pas loin et peut être aussi le souvenir de ce qui nous a été offert lors du repas.
Les agapes de fin d’année peuvent se comparer à celles d’un mariage, l’invitation d’une personne qui tient à notre présence, la joie des retrouvailles, la musique, les rires et bien évidement le repas.
Tout est en place pour que ce moment soit inoubliable, sauf qu’ils n’ont plus de vin.
Le drame se profile, il ne s’agit pas de boire comme des outres vides mais de se laisser enivrer un peu, histoire de trouver le moment un peu plus magique qu’il ne l’est, sans bien sûr perdre sa dignité. Ceux qui vont la perdre, de manière certaine, ce sont les organisateurs de la fête. Ils n’ont pensé à rien. Et la fête devient un cauchemar.
« Faites tout ce qu’il vous dira ». Voici une parole surprenante.
Une invitée se permet de donner des ordres. Une femme de qui plus est, qui n’a rien à voir avec l’organisation, elle est simplement là, avec son Fils et ses amis.
Marie est attentive, elle ressent les émotions et entend le désespoir de ceux qui sont là.
Marie sait qui peut venir combler les désirs légitimes de chacun : Jésus.
Mais lui le sait-il ? Mon heure n’est pas encore venue !
Quand le sera-t-elle ? Jésus attend un signe, mais de qui ?
Le signe est là et il se manifeste dans le désarroi des convives, il se manifeste par cette fête déçue il se manifeste par la joie gâchée.
Qu’y a-t-il de toi à moi, dit une traduction littérale de ce passage ? Ce qu’il y a entre Jésus et sa mère est un lien indéfectible. Elle exprime ce que tous ressentent. Elle est ce canal par lequel les prières arrivent directement au cœur de son fils.
Nul ne sait pourquoi Jésus à cet instant a obéi à la demande de sa mère. A-t-il compris qu’il devait assumer son rôle dans ce monde ?
Jésus le sauveur, vient non pas sauver la fête, mais rendre l’espérance à ceux qui l’ont perdue. Il vient manifester que tout est possible, y compris changer l’eau en vin.
Il vient relever ceux qui étaient perdus, le maître du repas qui aurait vu sa réputation altérée par cette faille.
Mais surtout il devient le serviteur des projets de chacun en nous donnant de vivre la joie du Royaume dont le banquet des noces et nos banquets sont le signe dès ici-bas.
Jésus à cet instant manifeste sa gloire, ce repas est le programme de sa vie, et les disciples crurent en lui.
Jorge JIMENEZ