Célébration du centenaire de l’armistice de 1918
Retrouvez toutes les informations dans : Feuille Paroissiale 2018-45
Beaucoup s’inquiètent de l’état du monde d’aujourd’hui. Nous voyons la violence dans tant d’endroits. La création elle-même est violentée depuis trop longtemps par l’humanité. Les hommes ne cessent de lutter les uns contre les autres dans des luttes meurtrières et stériles.
Et pourtant nous célébrons un grand jour de libération. Le 11 novembre 1918, la violence a pour ainsi dire disparu sur les frontières de nombreux pays en même temps. Si aujourd’hui nous regrettons le temps passé, qu’il nous suffise de faire mémoire de cette violence exercée sans frein pendant quatre ans, pour nous réjouir de l’état du monde où nous sommes aujourd’hui.
Il est bon pour nous de chérir la paix dans laquelle nous vivons, et de nous en réjouir avec intensité. Cela n’enlèvera rien à notre lucidité, mais pourrait bien nous aider à vivre ce que notre temps propose avec plus d’espérance et de joie.
L’expérience de l’armistice de 1918 est celle d’une paix fragile, rapidement brisée par la suite. Il nous appartient de désirer la paix entre nous, depuis notre communauté jusqu’aux confins du monde, pour favoriser les institutions qui permettent son maintien.
Il nous appartient encore de nous réjouir de la paix qui nous est donnée, et de faire monter vers Dieu nos actions de grâce pour son action en ce monde.
Père Bertrand Carron.
« Avec sa mort et sa résurrection, le Christ a vaincu le péché qui séparait l’homme de Dieu, l’homme de lui-même, l’homme de ses frères… Il a rétabli la paix, commençant à tisser la toile d’une nouvelle fraternité … Il ne peut y avoir une vraie communion et un engagement pour le bien commun et la justice sociale sans la fraternité et le partage ».
Pape François