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Dimanche 6 août 2023 – 18e dimanche du Temps ordinaire
Retrouvez la feuille paroissiale hebdomadaire n°32
Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (17, 1-9)

Dimanche 30 juillet 2023 – 17e dimanche du temps ordinaire
Retrouvez la feuille paroissiale hebdomadaire n°31
Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez
Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (13, 44-52)

« Il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ »
En ce temps-là, Jésus disait à la foule ces paraboles : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ.
Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle.
Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t‑il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
« Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui. » Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. »
Dimanche 23 juillet 2023 – 16e dimanche du temps ordinaire
Retrouvez la Feuille Paroissiale Hebdomadaire N°30
Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez
Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (13, 24-43)

« Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson »
En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?” Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?” Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” »
Il leur proposa une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. » Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »
Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole, accomplissant ainsi la parole du prophète : J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde. Alors, laissant les foules, il vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père.
Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Dimanche 16 juillet 2023 – 15e dimanche du temps ordinaire
Retrouvez la Feuille Paroissiale Hebdomadaire N°29
Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (13, 1-23)
« Le semeur sortit pour semer »

Otterlo, Kröller-Müller Museum, Pays-Bas
Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer. Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage. Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer. Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger. D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde. Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché. D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés. D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Il leur répondit : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donné à ceux-là. À celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a. Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre. Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas. Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai. Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent ! Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.
Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin. Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt. Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »
Dimanche 9 juillet 2023 – 14e dimanche du temps ordinaire
Retrouvez la Feuille Paroissiale Hebdomadaire N°28
Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez
Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (11, 25-30)
« En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. »

Prière pour le retour à la paix dans notre pays, proposée aux paroisses et aux communautés catholiques de France.
Nous te prions, Seigneur, pour le retour au calme et à la paix dans notre pays.
Nous te confions Nahel et nous prions pour ses proches. Que l’Esprit de lumière et de paix les soutienne.
Nous te confions les blessés de ces nuits de violence, ceux et celles aussi dont les lieux de vie ou de travail ont été détruits ou endommagés.
Nous te prions, Seigneur, pour les personnes engagées dans les forces de l’ordre et les services de l’Etat, soumis à de fortes pressions et parfois attaqués.
Inspire-nous, pour qu’avec les croyants d’autres confessions chrétiennes et d’autres religions ainsi qu’avec l’ensemble de nos concitoyens, nous sachions être des artisans de dialogue et de paix.
Nous te supplions encore : qu’au-delà même des explosions actuelles, notre société sache identifier avec lucidité les sources de la violence et trouver les moyens de la dépasser.
Église Catholique en France
EDITO : Dimanche 25 juin – 12e dimanche du Temps Ordinaire – année A
Retrouvez la feuille hebdomadaire paroissiale
Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10, 26-33

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne craignez pas les hommes ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. »
Il faut mettre fin aux messes basses, aux chuchotements, aux apartés, à tout ce qui se dit dans un secret convenu. À tout ce qui ne peut pas être proclamé à pleine voix. À toutes ces paroles qui risquent de révéler des pensées qui ne sont ni louables ni bienfaisantes.
L’Église fait, malheureusement, partie de ces sociétés où les messes basses sont légion, où certaines personnes se croyant mieux ou plus informées en profitent pour asséner leur vérité au prix de détruire la vérité, et parfois même des personnes. Je parle de l’Église, dont je fais partie, mais l’on pourrait en dire tout autant de bien d’autres corps constitués, dont certains membres essaient de tirer parti du moindre acquis ou savoir. Rien n’est caché qui ne sera connu. La sentence de ce jour est sanglante, mais il s’agit d’une réalité incontournable. Nous avons tous fait cette triste expérience d’être l’objet d’une médisance chuchotée, parole secrète entre deux personnes qui devient, sous le sceau du secret, un confidentiel grande diffusion. Inévitablement, ce secret arrive tôt ou tard aux oreilles de l’intéressé, et voilà qu’il apprend ce que certains pensent ou disent de lui, mais toujours dans le plus grand secret, avec de la bienveillance et sans vouloir faire de mal… La traînée de poudre arrive au baril et l’on s’étonne de le voir exploser. Le mal est irrémédiable et les conséquences terribles. Comment alors croire en la parole de l’autre et lui faire confiance ? Il y a bien le pardon mais, là aussi, il faut savoir le manier avec précaution. Pardonner n’est pas oublier.
Jésus lui-même a été l’objet de médisances, et d’un complot qui lui a coûté la vie. Un de ses proches a été mêlé de très près à cela, un certain Judas, si ma mémoire est bonne.
Que peut-on conclure de l’évangile de ce jour ?
- Que la vérité et l’honnêteté doivent faire partie de l’identité du chrétien.
- Que la tentation est grande de cultiver le secret, mais que, comme toute tentation, elle ne construit rien qui vaille.
- Que tout ce qui ne peut pas être dit en face de l’intéressé appartient au démon.
- Qu’il y a des anges du démon qui se donnent bonne figure et bonne conscience, mais qui font une œuvre perverse et destructrice.
- Que le Seigneur nous invite à unifier notre vie autour de sa Parole et que la Parole libère.
- Qu’il n’y a rien de plus beau que de se voir appliquer les paroles même du Christ : c’est « un homme puissant par ses paroles et par ses actes ».
Finalement, que cherchons-nous réellement : la gloire de Dieu ou la reconnaissance du monde ?
Père Jorge JIMENEZ
ÉDITORIAL – Dimanche 11 juin 2023 – Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ
Retrouvez la Feuille Paroissiale Hebdomadaire N°24
Retrouvez l’homélie du Père Jorge Jimenez

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6, 51-58
« En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement.«
Depuis la solennité de Pentecôte, l’Église nous donne, dimanche après dimanche, des éléments pour notre vie chrétienne. Après avoir médité sur la Trinité la semaine dernière, nous voici ce dimanche devant cet incontournable qu’est l’eucharistie. L’action de grâce pour le Corps et le Sang du Christ.
En revisitant ces trois derniers dimanches, nous voyons qu’une véritable cohérence se dégage de cette succession de fêtes. L’Église est née avec le don de l’Esprit Saint au matin de Pentecôte, l’Esprit Saint nous permet de reconnaître dans l’eucharistie la présence réelle et active de Jésus le Christ.
Ce même Esprit Saint est cet autre défenseur promis par le Fils et envoyé par le Père qui nous fait proclamer que nous n’avons qu’un seul Dieu en trois personnes, la Sainte Trinité. Ce dimanche, l’Église nous donne de reprendre des forces pour faire de nos vies un témoignage. Le Corps et le Sang du Christ, reçus en vraie nourriture, confiés à l’Église pour la nourrir et la fortifier en chacun de ses membres.
L’eucharistie est cette vraie nourriture pour notre vie spirituelle. Ce pain et ce vin, nous entraînent directement au Don du Christ, le jeudi saint. Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. La communion au Corps et au Sang du Christ est la promesse qui nous est faite de pouvoir accéder à la vie éternelle.
Je ne suis pas digne de te recevoir. Cette phrase est un aveu, l’Église reconnaît par chacun de ses membres, juste avant la communion, son indignité à recevoir un don si grand. Le Corps et le Sang du Christ comme nourriture pour la vie éternelle. Cet aveu est vérité. Par cette phrase, nous reconnaissons notre infirmité. L’aveu de notre péché au début de la messe nous fait crier vers le Christ et attendre son pardon. Sa réponse arrive avec le Notre Père, où il nous donne notre pain quotidien. Ce petit morceau de Christ, livré entre nos mains, contient toutes les promesses du Fils de Dieu. Nous ne sommes pas dignes de nous nourrir de la vie de Christ, mais c’est lui qui s’offre à nous. Venez, prenez, mangez, la table est prête pour ses amis. Le Christ nous dit ainsi qu’il est venu pour tous, y compris, et surtout, pour les malades et les pécheurs.
La solennité du Corpus Christi est cette invitation que le Christ nous fait de vivre de lui. Jésus est allé sur les chemins chercher les boiteux et les malades, que nous sommes aujourd’hui, pour les guérir et les nourrir de sa vie. Le Christ ne fait pas don de sa vie à des égoïstes, mais il fait l’offrande de son corps, pour témoigner de son amour pour tous et pour chacun.
Allons-nous refuser cette invitation ?
Père Jorge JIMENEZ
ÉDITORIAL – Dimanche 4 juin 2023 – Dimanche de la Trinité
Retrouvez la Feuille Paroissiale Hebdomadaire N°23
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 3, 16-18
Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

Solennité de la Trinité.
Voici l’arbre qui cache la forêt ou plutôt le concept qui éloigne les croyants.
« La Trinité… je n’y comprends rien. » Avec cette phrase, nous venons nous dispenser de tout effort théologique, mais aussi d’une belle rencontre vivifiante.
Qu’est-ce donc que la Trinité ? Est-ce une construction humaine pour dire l’indicible de Dieu ou est-ce une réalité de foi ?
Quand nous traçons sur nous le signe de la croix spontanément nous nommons les trois personnes de la Trinité : le Père, le Fils, et l’Esprit, chacun à sa place et chacun en relation avec les deux autres.
La Trinité est ce mystère de Dieu présent depuis les origines.
Dieu est relation, et dès le livre des commencements, ou la Genèse, Dieu est verbe, il parle, il s’adresse une parole : serait-il en train de soliloquer ou a-t-il, dès le commencement, une oreille ?
Qui est à la fois récepteur de la parole de Dieu et acteur de cette même parole ? L’Evangile de Jean précise : « Au COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. » (Jn 1,1).
Ce n’est déjà pas si mal, notre Trinité est déjà composée de deux membres. Il en manque un. Jésus est auprès de Dieu et il prend chair de la Vierge Marie. Mais aussi, il est la Parole, le Verbe de Dieu. Ainsi, il ne nous reste plus que l’Esprit Saint à faire venir dans cette Trinité. Jésus nous dit : « Le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. » (Jn 14,26)
L’Esprit Saint est donc depuis le début avec le Père, ils sont donc bien trois, le Père, le Fils et l’Esprit. Notre Trinité est bien présente dès le début et ils sont tous trois Dieu. Dieu est un. Il n’y a pas plusieurs dieux, les chrétiens ne sont pas polythéistes, leur panthéon n’est pas composé de nombreux dieux comme le panthéon romain. D’ailleurs, trois est un bien triste panthéon. Il est trois et que trois. Un seul Dieu en trois personnes. Voici le secret de la foi chrétienne, Dieu, le seul Dieu, le Dieu unique, se manifeste à nous de manière distincte. Chaque personne de la Trinité a la faculté de nous rejoindre là où nous sommes, Dieu est toujours celui qui fait le premier pas. Il se penche vers sa créature comme un père sur le berceau de son enfant. Sans cesse à son écoute, et sans cesse en train de lui envoyer des messages pour qu’il grandisse.
Il est le Père, le Créateur, la source de la vie, il est le Fils, le compagnon de route et il est l’Esprit, le conseiller, toujours avec nous, joignable à chaque instant.
Choisir de prier Dieu en faisant fi de la Trinité, c’est se priver d’un lien unique et indispensable, c’est préférer la boîte aux lettres au contenu de chacune des lettres.
Dieu se rend présent à nous d’une manière délicate, en fonction de nos besoins. Soyons attentifs à le rencontrer tel qu’il s’adresse à nous.
Amen. Ainsi, la croix a ses quatre sommets : le dernier est notre acceptation.
Père Jorge JIMENEZ
ÉDITORIAL – Dimanche 28 mai 2023 – Dimanche de Pentecôte
Retrouvez la feuille paroissiale hebdomadaire N°22

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20, 19-23
Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »
Me voici perplexe. Le don de l’Esprit Saint en saint Jean s’accompagne du don de pardonner les péchés. Jusqu’à présent, je croyais que ce pouvoir était lié à la personne de saint Pierre et non à tous ceux qui reçoivent l’Esprit Saint, les baptisés-confirmés. Je pense qu’il nous faut réfléchir un peu plus avant et qualifier les péchés. De quels péchés parle Jésus ressuscité en ce soir où il souffle sur eux ?
Jésus donne aux disciples rassemblés dans la chambre haute cette capacité à ne pas ajouter de l’horreur au malheur.
Le péché est un malheur et nous pourrions sans doute tergiverser pendant des heures pour qualifier chaque péché, chaque faute, chaque entorse à la règle ; mais si nous regardons le péché comme une rupture d’amour envers soi, envers les autres et envers Dieu, effectivement, ne plus aimer est un grand malheur. Ajouter de l’horreur à ce malheur serait condamner la personne à rester dans un état de ‘non amour’ et lui interdire tout retour à une vie normale, qui est celle de pouvoir aimer de nouveau.
S’aimer, se considérer comme aimable et accepter de recevoir de Dieu cet Amour et cette capacité d’aimer est notre identité la plus profonde. : « Je te permets de faire de nouveau cette expérience d’amour. Je ne te réduis pas à ce que tu as fait ou pensé. » Voici l’acte d’amour véritable qui voit en l’autre un demain, renouvelé, toujours possible. Voici ce que l’Esprit Saint, que nous avons reçu, nous permet de faire et de vivre. J’espère sincèrement que nous utilisons ce don de Dieu de façon habituelle.
Les péchés, qui sont ceux que le Christ a réservés à saint Pierre, sont ceux qui conduisent à la mort. Nous parlons de la mort éternelle, la mort de l’âme. La mort de cette partie de Dieu qui est en nous et que nous faisons mourir volontairement par notre refus de vivre et de laisser vivre. Il ne s’agit plus de l’amour que nous ne laissons pas s’exprimer, mais de la mort que nous manifestons par nos choix et nos actions.
Il faut tout le pouvoir des disciples de Jésus, et la force de l’Esprit Saint, pour combattre cette horreur et ce malheur, et sortir vainqueur de la mort éternelle.
Jésus donne à son Église, par les successeurs de Pierre – les évêques – et à leurs collaborateurs – les prêtres – le pouvoir de libérer l’humanité de la mort éternelle et de lui permettre de revenir humblement vers Dieu et la vie.
Cette faculté de remettre les péchés, ou de les retenir, est ce don que Dieu fait à son Église et à ses ministres par la succession apostolique, de pouvoir œuvrer pour la vie et pour la paix, car vie et paix sont intimement liées. L’une appelle l’autre et réciproquement : je vous donne ma paix et vous recevez la vie.
L’absolution sacramentelle se finit par : « Allez en paix. Vivez en paix et soyez témoins de l’amour et de la vie que Dieu a mis dans votre cœur et qu’il vous a permis de retrouver. » Le don de l’Esprit Saint est aussi le don de l’Église.
Église qui se veut témoin de vie et d’amour pour ce monde en quête de paix.
Père Jorge JIMENEZ
ÉDITORIAL – Dimanche 21 mai 2023 – 7e dimanche de Pâques
Retrouvez la feuille paroissiale hebdomadaire N°21
Ecoutez l’homélie du Père Jimenez pour l’Ascension
Ecoutez l’homélie du Père Jimenez du 7e dimanche de Pâques

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 17, 1b-11a
« Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. »
Nous voici après l’Ascension, la liturgie nous donne à méditer ce texte de la prière sacerdotale de Jésus dans l’Evangile de Jean. C’est la prière de celui qui est déjà auprès du Père et Jean met ces paroles dans sa bouche avant la mort et la résurrection, l’Ascension et la Pentecôte.
Jean nous fait entrer dans l’intimité de la prière du Fils au Père. Jésus est dans cette attitude de cœur à cœur.
Les yeux levés au ciel, il affirme que sa tâche a été accomplie. Il a fait connaître le Père à ceux que ce dernier lui a donnés. Il peut à présent terminer sa mission. Cette prière se situe avant l’épisode de l’arrestation, nous savons que cette mission va se conclure par le salut sur la croix.
Jésus et le Père sont glorifiés l’un par l’autre, l’un et l’autre sont dans un partage. Ce qu’ils partagent, c’est leur être même, c’est l’amour dont ils sont la source et le réceptacle. Cet amour du Père et du Fils n’est pas jalousement gardé pour eux. L’Amour n’a de vérité que s’il est partagé et c’est à présent le don qui est fait aux disciples. Les disciples deviennent les porteurs de l’amour du Père et du Fils ou du Père par le Fils, pour le monde.
Le Fils a introduit les disciples dans une nouvelle ère, celle des porteurs d’amour. Ils revêtent la dignité de fils dans le Fils et sont dépositaires de sa mission. Ils ont à faire connaître le Père par l’unique moyen de l’Amour.
Le disciple est constitué comme tel par sa capacité à témoigner de l’Amour de Dieu à une humanité en quête de sens. Tous ne sont pas établis comme disciples, mais tous cherchent le sens de leur vie et Dieu, par les disciples en Jésus Christ, leur offre de connaître le sens de l’Amour.
Les disciples sont formés à l’école de l’Amour du Père et du Fils sous la motion de l’Esprit Saint. C’est cet Esprit Saint qui fait l’unité du Père et du Fils dans l’unique dynamique de l’Amour et c’est cet Esprit Saint qui va nous être envoyé par le Fils d’auprès du Père pour nous régénérer et faire de nous ces témoins d’amour dont le monde a tant besoin.
Nous sommes dans le monde, mais nous ne sommes pas du monde, le don de l’Esprit Saint va nous recréer et faire de nous ces créatures nouvelles, renouvelées par l’Amour de Dieu que nous avons à communiquer autour de nous.
Nous ne pouvons pas avoir de mission plus enthousiasmante que d’être ces témoins d’amour pour le monde.
Une question subsiste : acceptons-nous la mission ?
Père Jorge JIMENEZ