Home » Accueil » ÉDITORIAL – Dimanche 25 septembre 2022 – Année C – 26 ème dimanche du Temps Ordinaire

ÉDITORIAL – Dimanche 25 septembre 2022 – Année C – 26 ème dimanche du Temps Ordinaire

Retrouvez toutes les informations dans la feuille hebdomadaire N°39.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 16,19-31. 

Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »

              Une nouvelle fois le Seigneur nous donne un enseignement sur la cohérence de notre vie. 

              Jésus met en parallèle un riche et un pauvre, un repu et un démuni. L’un qui est reconnu et entouré, l’autre que seuls les chiens viennent visiter. 

              Vous remarquerez qu’il n’y a pas d’allusion à la moralité des deux personnages. Nous ne savons pas si le riche vit dans la débauche, et le pauvre dans la sainteté. Nous avons vite fait de donner une valeur morale à cet évangile. Cependant, il ne s’agit pas ici de valeur morale mais de cohérence de vie. 

              L’un jouit de la vie de son vivant. Il n’a cure de ceux qui sont dans le besoin. L’autre est réduit à l’état d’un animal, les ulcères sur sa peau laissent à penser qu’il est pécheur.  La maladie et le péché sont intimement lié dans leur mentalité. 

              Il est bien portant, c’est un juste ; il est malade, c’est un pécheur. 

              Mais la mort ne fait pas de différence : elle vint les saisir tous les deux. Comme d’ailleurs elle viendra nous surprendre également. 

Les voilà tous deux dans la vie éternelle, l’un dans la fournaise et l’autre dans la béatitude. 

Le riche n’essaie pas de s’extraire de la fournaise, il accepte le jugement et ne veut qu’être rafraîchi par Lazare. 

              Il voudrait avertir les siens de la peine qu’ils peuvent subir, mais non. 

              Ils sont tous deux équipés de la Parole de Dieu depuis la nuit des temps, pour choisir et vivre ce qui est juste et ce qui est bon. 

              L’enseignement du Christ dans cette parabole est terrible. Nous avons tous, dans un coin de notre tête, l’expression « Le bon Dieu » … Et donc, s’il est bon, il ne peut pas nous infliger une peine éternelle !  Vous avez raison, mais ce n’est pas lui qui nous inflige une peine, mais nous qui agissons de telle sorte qu’elle advient. L’une n’est que la conséquence de l’autre.      

         Il y a donc bien une valeur morale à cette parabole et elle pourrait être la suivante : depuis toujours le Christ nous invite à être justes, généreux et attentifs à nos frères alors qu’attendons nous ? Il y va de notre salut.

Jorge JIMENEZ

Diocèse de Lyon

Flux L’Evangile quotidien

  • Évangile : « Proclamez l’Évangile à toute la création » (Mc 16, 15-20)

Le saint du jour