Home » Horaires des messes (Page 6)

ÉDITORIAL – Dimanche 13 novembre 2022 – 33ème dimanche du Temps Ordinaire – année C

Retrouvez toutes les informations paroissiales dans la feuille hebdomadaire N°46.

Ecouter l’homélie du Père Jorge JIMENEZ

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21, 5-19 « C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer. Vous serez livrés, même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21, 5-19

Le temple est détruit ! Tous ceux qui ont eu la chance de se rendre en terre sainte, et à Jérusalem en particulier, ont vu le mur de soutènement et l’esplanade des mosquées, là où trônait hier la présence de Dieu dans le saint des saints, au cœur du temple. Il ne reste rien !

La grandeur passée, les exvotos, les dorures et tout le faste rendu au Dieu de nos pères, au sauveur d’Israël, au Dieu des armées, néant. Imaginant ce qu’était ce qui n’est plus, on comprend l’enthousiasme des disciples devant ce spectacle, et leur déception après la parole de Jésus. Il ne restera pas pierre sur pierre.

Est-ce là un acte prémonitoire, dû à l’omniscience du Christ, ou une invitation à regarder au-delà de ce que nos sens perçoivent ? Quel est le véritable temple ? semble nous demander Jésus. En qui avez-vous mis votre foi, et non pas en quoi ?

Vient ensuite une litanie qui ferait frémir le plus téméraire d’entre nous. Mais rien de tout cela ne devra vous ébranler. De faux prophètes vont se lever et vous faire croire qu’ils ont la solution, à moins de se faire passer eux-mêmes pour la solution. Gourous, prédicateurs, bergers de groupes plus ou moins organisés, tout cela est apparu. Le loup qui se fait passer pour une brebis afin de mieux capter sa proie, l’actualité récente en révèle jour après jour. Des fins du monde annoncées, des guerres à nos portes, là aussi l’actualité rejoint la parole de Dieu.

Des tensions entre amis, en famille, des choix de vies qui nous opposent. Des raisons contraires et des invectives par milliers, chacun d’entre en nous connaît. Alors est-ce la fin des temps ? La prophétie de Jésus est-elle en train de se réaliser devant nous, sommes-nous des spectateurs de cette catastrophe annoncée ?

Quel est le véritable temple indestructible que nul ne pourra abattre ? Le Christ lui-même nous a donné la réponse. C’est en esprit et en vérité que vous adorerez Dieu, ce n’est ni sur la montagne, ni à Jérusalem. La rencontre avec la samaritaine est riche d’enseignements. Nous sommes le vrai temple et Dieu nous a choisis pour demeure.

Il faut sans cesse revenir à cette rencontre fondamentale qui nous fait fils de Dieu. Tout pourra disparaître et s’écrouler, nos valeurs, nos représentations, notre propre identité. Rien ne pourra nous arracher à l’amour de Dieu. Nous avons reçu une force qui fait de nous des témoins jusqu’aux extrémités de la terre.

Père Jorge JIMENEZ

ÉDITORIAL – Dimanche 6 novembre 2022 – 32eme  dimanche du Temps Ordinaire – année C

Retrouvez toutes les informations paroissiales dans la feuille hebdomadaire N°45.

Ecouter l’homélie du Père Jorge JIMENEZ.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 20, 27-38

«Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur « le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob ». Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui.»

Saint Luc 20, 38 : Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.

Nous venons de fêter la Toussaint et le jour des défunts et la liturgie de ce dimanche nous replonge dans cette question qui pour nous est lancinante : comment se passe l’au-delà ? Les sadducéens, cette secte juive, composée d’aristocrates politiciens, ont répondu à cette question d’une manière radicale : il n’y a pas de vie après la mort. Cette réponse est aussi celle de nombre de nos contemporains, qui sans être aussi ouvertement radicaux et n’étant pas engagés en religion, arrivent à la même conclusion. Avec en plus une pique pour ceux qui croient : « ils ont peur de la mort alors ils se raccrochent à ces sottises ». Les sadducéens veulent piéger le jeune prophète Jésus par une démonstration par l’absurde.

Sept hommes, une seule femme : quel sera le couple formé pour l’éternité ?

La loi de Moïse, cette loi du lévirat, qui oblige le beau-frère à épouser la veuve de son frère mort sans enfant afin de perpétuer le nom de ce dernier, a aussi pour objet de protéger la veuve, qui n’a d’existence sociale que par son mari ou par ses enfants, est manifestement instrumentalisée.

Jésus répond sans répondre, il indique que la vie après la mort ne répond plus aux critères que nous connaissons. Nous ne sommes plus soumis à la loi de la génération, car la mort n’est plus. Jésus en profite pour faire un pied de nez à ses détracteurs en indiquant que nous serons pareils à des anges : en effet, les sadducéens ne croient pas non plus aux anges.

Si les sadducéens font appel à la loi de Moïse, et qu’ils ne respectent que la Torah, alors Jésus va les prendre à leur propre jeu et leur montrer leur incohérence. Vous respectez la loi et la loi dit en substance que les grands prophètes sont vivants. Soit, vous faites mentir la loi, ce qui n’est pas possible, soit, vous n’êtes pas croyants, ce qui est plus que probable.

Chacun doit se déterminer. La question est toujours d’actualité : croyons-nous à la résurrection des morts et à la vie éternelle ? Croyons-nous que la mort a été vaincue une fois pour toutes avec le Christ et qu’à sa suite nous sommes appelés à une vie pleine et entière, mais tout à fait autre que celle que nous connaissons sur terre ?

Vivre en chrétiens, ce n’est pas suivre une liste de valeurs et se conformer à une morale (ce qui n’est déjà pas si mal), mais c’est avant tout faire confiance au Dieu de la vie qui nous promet, dès aujourd’hui et pour l’éternité, une participation à dessein d’amour pour tous et pour chacun.

Sommes-nous croyants ou pas ?

Père Jorge JIMENEZ

ÉDITORIAL – Dimanche 30 octobre 2022 – Année C – 31ème dimanche du Temps Ordinaire

Retrouvez toutes les informations paroissiales dans la feuille hebdomadaire N°44.

Ecouter l’homélie du Père Jorge JIMENEZ

Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. »

Saint Luc 19,10 : « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu« .

 Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

Parmi les personnages que nous affectionnons particulièrement dans le Nouveau Testament, il y en a un qui tient le haut du pavé : notre cher Zachée. La catéchèse de tout temps lui a fait une place en or, il est le pécheur qui se convertit, le modèle de la repentance et de la générosité. Si Zachée n’était pas là, il faudrait l’inventer !

Que de belles pages et d’homélies sont nées de cette rencontre. Il est petit, sans doute laid, rejeté de tous, voleur car collecteur d’impôts. En un mot, il n’est pas comme nous. Oui, mais lui veut voir Jésus. Elle est peut-être là, la différence. Il se met en danger et n’a pas peur du ridicule.

Qui oserait avec un tel statut social grimper sur un arbre pour simplement voir passer quelqu’un ?… Zachée le fait, et Jésus est comme happé par la présence singulière de cet homme. Une conversation hallucinante a lieu en cet instant. Jésus s’invite chez lui.

Un scandale pour les bien-pensants, pour tous ceux qui sont sûrs de leur bon droit et de leurs mérites, pour tous ceux qui n’ont jamais cassé une assiette de leur vie… Il va chez un pécheur. – Oui, le Seigneur s’invite chez Zachée, Jésus brave tous les interdits de la bienséance. On entend d’ailleurs le murmure des parfaits.

Zachée est bouleversé et sa déclaration devrait nous faire réfléchir. Jusqu’où sommes-nous prêts à aller ? À quoi tenons-nous vraiment ? Zachée partage sa fortune avec les pauvres et s’il a fait du tort, il est prêt à rendre quatre fois plus. C’est une parole publique qui l’engage. Il est prêt à se dépouiller. Est-ce vraiment un voleur, il est bon de se poser la question et d’essayer de répondre sans faire intervenir nos préjugés. Le salut est arrivé pour cette maison. Il est, lui aussi, fils d’Abraham. Nous lui avions ôté sa dignité, Jésus le réhabilite mais, en même temps, il nous questionne. Si le salut est arrivé pour cette maison, est-il arrivé pour la nôtre ?

Sommes-nous prêts, comme Zachée, à nous mettre en difficulté, publiquement, pour le nom de Jésus ? Nous nous croyons bien-portants, le sommes-nous réellement ? Où se trouve notre péché ? Peut-être simplement, et avant tout, sur le regard que nous portons sur ceux qui nous entourent.

Le Christ n’a qu’un désir : s’inviter chez nous et nous ouvrir au salut. Mais pour cela, il nous faut nous convertir à l’accueil inconditionnel, et ouvrir notre cœur et nos mains.

Père Jorge JIMENEZ

ÉDITORIAL – Dimanche 23 octobre 2022 – Année C 30ème dimanche du Temps Ordinaire

Retrouvez toutes les informations paroissiales dans la feuille hebdomadaire N°43.

Ecouter l’homélie du Père Jorge JIMENEZ.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 18, 9-14 : « Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

La parabole de l’ascenseur. « Regarde comme je suis bien ». Le pharisien a raison d’être fier de lui-même, il fait tout ce qu’il doit faire. Il obéit parfaitement à la loi, il fait du zèle et pratique la dîme. Il connaît sa valeur et il se compare, « je ne suis pas comme ceux-là ! »

Un seul mot pour exprimer ce que l’on ressent face à ce modèle : bravo. Sa vie religieuse est un véritable exploit. Il arrive à être parfait à force de volonté. Mais laisse-t-il de la place à Dieu ? N’a-t-il pas fait de ses grandes capacités et de sa volonté son véritable dieu ?

Le publicain est un pécheur, il le sait. Il ne réclame rien, ne demande rien. Devant Dieu, il accepte ses faiblesses et compte sur la miséricorde de Dieu. Les deux sont au temple, les deux se présentent devant Dieu. Les deux prient, l’un regarde son reflet dans un miroir et l’autre n’arrive pas à lever les yeux vers le ciel.

Nous avons une affection assez naturelle pour le publicain. Sans trop vouloir nous l’avouer à nous-mêmes, nous nous retrouvons dans ce pécheur. Et nous condamnons le pharisien. Quels pharisiens nous sommes !

En faisant le choix du publicain, nous faisons en réalité un bien terrible choix. Nous avouons préférer à la rigueur et à l’effort, le péché et la facilité. Tous en faisant fi d’une vie droite et du devoir.

En fait non, et bien heureusement. Ce qui nous touche dans le publicain, ce n’est pas sa vie, mais son attitude devant Dieu. Il accepte de s’abandonner et attend qu’agisse pour lui la grâce agissante. Il demande le pardon. Il s’humilie et devant Dieu, il présente sa condition de pécheur. Il est lucide et humble.

C’est à cette attitude que Jésus, dans cette parabole, veut nous faire réfléchir. Les caractères sont bien évidemment poussés à l’extrême. Tout n’est pas parfait chez le pharisien, et la prière du publicain n’est sans doute pas aussi pure qu’elle nous est exposée. Jésus veut provoquer un choc chez ses auditeurs. Il s’adresse à ceux qui sont convaincus d’être justes et qui méprisent les autres.

Il s’adresse aussi à nous aujourd’hui.

Nous relevons des deux typologies, en étant parfois pharisiens, parfois publicains. Parfois fiers de ce que nous sommes et de ce que nous faisons, et parfois désespérés de notre incapacité à servir Dieu et nos frères comme il le faudrait.

Jésus Christ nous invite à une attitude fondamentale d’humilité. Il nous invite à reconnaître l’action de Dieu dans nos vies, et à rendre grâce pour tout le bien qu’il fait, y compris à travers nous, dans ce monde. Il nous invite également à ne jamais oublier que nous sommes ces pécheurs pardonnés qui puisent en lui le courage de l’action et la force de l’amour.

Père Jorge JIMENEZ

ÉDITORIAL – Dimanche 9 octobre 2022 – Année C – 28ème dimanche du Temps Ordinaire

Retrouvez toutes les informations paroissiales dans la feuille hebdomadaire N°41.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 17, 11-19


L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ?
Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »


La reconnaissance.
Un mot qui a quasiment disparu de notre vocabulaire.
Nous ne le retenons plus que pour un motif financier, la reconnaissance de dette.
Ici, il s’applique à autre chose qu’une dette financière, il s’applique à une dette d’existence. Nous avons tous une dette vis-à-vis de Dieu.
L’évangile de ce jour est assez clair sur cette forme de dette.
Dix lépreux crient, dix lépreux sont guéris, mais un seul vient se prosterner devant Jésus.
Dix, nous le savons en langage biblique, n’est pas une quantité exacte. Dix veut dire qu’il y en a beaucoup et que pour beaucoup la puissance du Dieu unique va se manifester.
Nous sommes dans le rapport de l’unique et de la multitude, de Dieu et de l’humanité.
Ils sont lépreux, ils sont exclus, ils sont pécheurs. Dans le contexte de l’époque, la lèpre est la manifestation de la sanction de Dieu.
Jésus les guérit, il les réhabilite et les envoie aux prêtres afin que ceux-ci les réintègrent dans la société. Les dix lépreux vont reprendre leur place, la vie pour eux va reprendre son cours, comme avant, avant la lèpre.
Un seul, un Samaritain, un étranger exclu de la synagogue vient rendre grâce en glorifiant Dieu. Il a compris au fond de son âme que Jésus est la source des bénédictions. Il n’est pas guéri, il se découvre sauvé.
Sa foi l’a sauvé. Son retour au Christ manifeste son mouvement intérieur. En apparence, il désobéit à la parole de Jésus, en réalité, il est le seul à reconnaître Jésus.
Sa reconnaissance est réelle, il reconnaît en Jésus l’action du Dieu unique qui a créé l’humanité et qui la recrée en la libérant du péché.
Le Samaritain pécheur, doublement exclu, est le seul qui reconnaît la puissance de Dieu en Jésus Christ.
Au quotidien, reconnaissons-nous la puissance du Christ agissant dans notre vie ou nous contentons-nous de « faire ce qu’il faut » ?
La vie liturgique est une bonne chose, elle est dans le « allez vous montrer aux prêtres », mais reconnaître l’action intime du Christ qui sans cesse nous re-crée est le mouvement de la foi.
« Ta foi t’a sauvé ». Vivons en sauvés et sans cesse rendons grâce à Dieu par Jésus Christ pour le salut qu’il nous offre.
Père Jorge JIMENEZ

ÉDITORIAL – Dimanche 2 octobre 2022 – Année C – 27ème dimanche du Temps Ordinaire

Retrouvez toutes les informations paroissiales dans la feuille hebdomadaire N°40.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 17, 5-10 : En ce temps-là, les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! »

Nous avons là deux paraboles qui, à première vue, n’ont rien à voir l’une avec l’autre. Tout se passe comme si nous étions devant une compilation des paroles de Jésus, que le rédacteur saint Luc a mises à la suite les unes des autres. N’oublions pas que la Bible est un livre inspiré et non un simple livre d’histoire. Que pouvons nous alors comprendre de la juxtaposition de ces deux paraboles ?

La question de départ est « Augmente en nous la foi ! »

La première parabole s’attaque directement au sujet et Jésus nous dit finalement et sans ambages : « Vous n’avez pas la foi ! ». Jésus est sévère. Cette sentence vient nous percuter. Nous faisons tout ce qu’il faut, et nous constatons que nos efforts ne sont pas récompensés du bien suprême : la foi. Jésus vient nous saisir dans nos pensées les plus intimes. Vous croyez faire tout ce qu’il faut pour avoir la foi, mais le faites-vous vraiment ?

Vient alors la deuxième parabole, celle du serviteur. Ce dernier fait tout ce qu’il faut. Il travaille dur, et il semble qu’il n’y a pas de temps d’arrêt, de pause, au service qu’il doit rendre. Les ordres s’enchaînent et lui obéit. Obéir est son état. Il n’est responsable de rien. Le maître lui indique ce qu’il doit faire, et sans cesse il s’exécute. C’est de cette écoute que le serviteur tire sa dignité et sa grandeur.

Augmente en nous la foi ! Écoute la parole du Seigneur !

C’est dans cette dynamique que la foi en nous augmente. Nous avons à être sans cesse, et davantage, à l’écoute. Cela suppose une grande humilité de notre part et une plus grande disponibilité encore.

La vie chrétienne est une vie de service aux projets du Seigneur, notre seul et unique maître. Il est le maître de nos vies, il conduit le monde et son Église.

N’avons-nous pas tendance parfois à ne pas être à notre place – celle du serviteur -, et à vouloir prendre la place du maître à la table ?

Nous sommes certes des serviteurs « inutiles » ou « quelconques », comme le disent d’autres traductions. Mais nous sommes surtout des serviteurs indispensables à la réalisation du projet de Dieu.

Peut-être devrions-nous demander à Dieu d’augmenter en nous le sens de l’écoute et de la prière, ce qui fera sans nul doute grandir en nous la foi.

Jorge JIMENEZ

Si vous aviez de la foi gros comme une graine de moutarde…

ÉDITORIAL – Dimanche 25 septembre 2022 – Année C – 26 ème dimanche du Temps Ordinaire

Retrouvez toutes les informations dans la feuille hebdomadaire N°39.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 16,19-31. 

Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »

              Une nouvelle fois le Seigneur nous donne un enseignement sur la cohérence de notre vie. 

              Jésus met en parallèle un riche et un pauvre, un repu et un démuni. L’un qui est reconnu et entouré, l’autre que seuls les chiens viennent visiter. 

              Vous remarquerez qu’il n’y a pas d’allusion à la moralité des deux personnages. Nous ne savons pas si le riche vit dans la débauche, et le pauvre dans la sainteté. Nous avons vite fait de donner une valeur morale à cet évangile. Cependant, il ne s’agit pas ici de valeur morale mais de cohérence de vie. 

              L’un jouit de la vie de son vivant. Il n’a cure de ceux qui sont dans le besoin. L’autre est réduit à l’état d’un animal, les ulcères sur sa peau laissent à penser qu’il est pécheur.  La maladie et le péché sont intimement lié dans leur mentalité. 

              Il est bien portant, c’est un juste ; il est malade, c’est un pécheur. 

              Mais la mort ne fait pas de différence : elle vint les saisir tous les deux. Comme d’ailleurs elle viendra nous surprendre également. 

Les voilà tous deux dans la vie éternelle, l’un dans la fournaise et l’autre dans la béatitude. 

Le riche n’essaie pas de s’extraire de la fournaise, il accepte le jugement et ne veut qu’être rafraîchi par Lazare. 

              Il voudrait avertir les siens de la peine qu’ils peuvent subir, mais non. 

              Ils sont tous deux équipés de la Parole de Dieu depuis la nuit des temps, pour choisir et vivre ce qui est juste et ce qui est bon. 

              L’enseignement du Christ dans cette parabole est terrible. Nous avons tous, dans un coin de notre tête, l’expression « Le bon Dieu » … Et donc, s’il est bon, il ne peut pas nous infliger une peine éternelle !  Vous avez raison, mais ce n’est pas lui qui nous inflige une peine, mais nous qui agissons de telle sorte qu’elle advient. L’une n’est que la conséquence de l’autre.      

         Il y a donc bien une valeur morale à cette parabole et elle pourrait être la suivante : depuis toujours le Christ nous invite à être justes, généreux et attentifs à nos frères alors qu’attendons nous ? Il y va de notre salut.

Jorge JIMENEZ

Dimanche 11 septembre à 10h30 à Lentilly : messe d’installation des pères Jorge JIMENEZ et Michel RAQUET, présidée par Mgr Emmanuel Gobillard

Visionner la messe d’installation des pères Jorge Jimenez et Michel Raquet

Lire l’homélie de Mgr Emmanuel Gobillard

Les élus remettent symboliquement les clés des églises au nouveau curé, Jorge Jimenez
Les chorales des deux paroisses sont réunies
Mgr Emmanuel Gobillard donne lecture de la nomination du père Jorge Jimenez

Mot d’accueil des représentants des deux paroisses de l’Esprit Saint et de la Sainte Famille

Homélie de Mgr Gobillard : « la brebis perdue, c’est chacun de nous…, sinon nous n’aurions pas notre place ici… »
De gauche à droite, les pères Jean Roux, Jorge Jimenez, Emmanuel Gobillard, Louis Chol, Michel Raquet
Bénédiction des laïques engagées en mission ecclésiale : Lydie Barresi ; Emilie Courty, secrétaire paroissiale ; Myriam Monnin pastorale des jeunes ; Isabelle Brault, coordinatrice pour le doyenné.
Monseigneur Emmanuel Gobillard
Apéritif place de l’église

ÉDITORIAL – Dimanche 26 juin 2022 – Année C 13ème dimanche du Temps Ordinaire

Retrouvez toutes les informations dans la feuille hebdomadaire N°26.


ORDONNÉS


Dimanche 26 juin, à 15H30 en la cathédrale, quatre nouveaux prêtres seront ordonnés pour le diocèse de Lyon : Guillaume de la Porte, Olivier de Petiville, Jean Peytou et Vincent Zobler.
Le 18 juin dernier, c’étaient quatre diacres permanents qui étaient ordonnés pour notre diocèse : Yves Grouin, Luc Marcellin, Marc Pescheux et Olivier Pons.

Vous vous rappelez vos cours de mathématiques ?

Soit un nouveau prêtre ou un nouveau diacre :

En Y, vers le ciel, il est ordonné à la mission de l’Église, la mission de tous les baptisés. Sur cet axe vertical, tous les points que nous sommes ont une coordonnée.

En X, sur l’autre axe, il est ordonné à la vie des communautés, dans ce diocèse. La vie personnelle de chacun implique d’autres dimensions, bien sûr.
L’abscisse (cette verticalité qui – suivant l’étymologie de ce mot – « coupe ») est ce souffle du Seigneur en chacune de nos vies : désir de vivre les qualités de Jésus, appel du Royaume de Dieu, désir de porter la Bonne Nouvelle, accueil et offrande au Seigneur de cette part de la vie du monde qui nous touche… C’est la responsabilité de chacun d’accueillir cet « appel d’air » du Seigneur, vers le haut.
L’ordonnée, pour un prêtre (me limitant à mon expérience), ce sont les communautés et les personnes. Le prêtre accepte d’être déplacé par celles et ceux vers qui il est envoyé.

Et pour les laïcs ?

Y a-t-il une ligne d’ordonnée dans le plan de la vie de l’Église ? Le Concile Vatican II dit que le sacerdoce commun des fidèles [enraciné dans leur baptême] et le sacerdoce ministériel sont ordonnés l’un à l’autre (Lumen Gentium, 10). Être ordonnés les uns aux autres, n’est-ce pas une merveilleuse image de la charité que le Seigneur Jésus commande à ses disciples ?.


« Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. » ( Jn 15, 17)

ÉDITORIAL – Dimanche 29 mai 2022 – Année C – 7ème dimanche de Pâques

Retrouvez toutes les informations dans la feuille hebdomadaire N°22.

Visite au Diocèse d’Antélias au Liban

Mgr Olivier de Germay, accompagné d’une trentaine de personnes, dont le père Bertrand Carron notre curé, est parti au Liban dans notre diocèse jumeau d’Antélias du 25 au 29 mai. 

L’objectif de ce voyage est de rendre visite aux chrétiens du diocèse d’Antelias, au Nord de Beyrouth, avec lequel le diocèse de Lyon est jumelé depuis 30 ans déjà, de les soutenir et de les encourager face aux nombreuses épreuves qu’ils traversent.

Après la crise politique, l’effondrement économique et l’explosion au port de Beyrouth, le pays est plongé dans une grave récession, avec une inflation record qui empêche la majorité de la population de se procurer des biens de première nécessité.

Dans ce contexte, le diocèse de Lyon a voulu mettre l’accent sur les écoles. Au Liban, elles constituent un véritable socle pour l’unité du pays entre les différentes communautés. C’est donc en premier lieu vers les établissements scolaires du diocèse d’Antelias que seront fléchés les dons issus de la collecte de tous les chrétiens du diocèse, y compris au sein des établissements catholiques.

Mgr Antoine Abou Najm, évêque d’Antéliaspar la voix de Mgr Elie Khoury, responsable du Comité de Jumelage côté libanais, apprécie que l’archevêque « soit à côté de son frère durant ces moments difficiles que traverse le Liban pour nous insuffler un peu d’espérance ». L’évêque d’Antélias compte aider tous les membres de la délégation à saisir la réalité des gens, leurs détresses, leurs besoins.

Diocèse de Lyon

Flux L’Evangile quotidien

  • Le Samedi saint, l'Eglise demeure auprès du tombeau dans le silence

Le saint du jour