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ÉDITORIAL – Dimanche 9 octobre 2022 – Année C – 28ème dimanche du Temps Ordinaire

Retrouvez toutes les informations paroissiales dans la feuille hebdomadaire N°41.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 17, 11-19


L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ?
Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »


La reconnaissance.
Un mot qui a quasiment disparu de notre vocabulaire.
Nous ne le retenons plus que pour un motif financier, la reconnaissance de dette.
Ici, il s’applique à autre chose qu’une dette financière, il s’applique à une dette d’existence. Nous avons tous une dette vis-à-vis de Dieu.
L’évangile de ce jour est assez clair sur cette forme de dette.
Dix lépreux crient, dix lépreux sont guéris, mais un seul vient se prosterner devant Jésus.
Dix, nous le savons en langage biblique, n’est pas une quantité exacte. Dix veut dire qu’il y en a beaucoup et que pour beaucoup la puissance du Dieu unique va se manifester.
Nous sommes dans le rapport de l’unique et de la multitude, de Dieu et de l’humanité.
Ils sont lépreux, ils sont exclus, ils sont pécheurs. Dans le contexte de l’époque, la lèpre est la manifestation de la sanction de Dieu.
Jésus les guérit, il les réhabilite et les envoie aux prêtres afin que ceux-ci les réintègrent dans la société. Les dix lépreux vont reprendre leur place, la vie pour eux va reprendre son cours, comme avant, avant la lèpre.
Un seul, un Samaritain, un étranger exclu de la synagogue vient rendre grâce en glorifiant Dieu. Il a compris au fond de son âme que Jésus est la source des bénédictions. Il n’est pas guéri, il se découvre sauvé.
Sa foi l’a sauvé. Son retour au Christ manifeste son mouvement intérieur. En apparence, il désobéit à la parole de Jésus, en réalité, il est le seul à reconnaître Jésus.
Sa reconnaissance est réelle, il reconnaît en Jésus l’action du Dieu unique qui a créé l’humanité et qui la recrée en la libérant du péché.
Le Samaritain pécheur, doublement exclu, est le seul qui reconnaît la puissance de Dieu en Jésus Christ.
Au quotidien, reconnaissons-nous la puissance du Christ agissant dans notre vie ou nous contentons-nous de « faire ce qu’il faut » ?
La vie liturgique est une bonne chose, elle est dans le « allez vous montrer aux prêtres », mais reconnaître l’action intime du Christ qui sans cesse nous re-crée est le mouvement de la foi.
« Ta foi t’a sauvé ». Vivons en sauvés et sans cesse rendons grâce à Dieu par Jésus Christ pour le salut qu’il nous offre.
Père Jorge JIMENEZ

Diocèse de Lyon

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  • Évangile : « Ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père » (Mt 10, 17-22)

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