Horaires des messes

Messes du week-end

Samedi 18h30

  • chaque semaine en alternance semaines paires Lentilly / semaines impaires Dommartin
  • chaque semaine en alternance semaines paires Marcy l’Etoile / semaines impaires Sainte-Consorce

Dimanche 10h30

  • Esprit Saint des portes de Lyon : La Tour-de-Salvagny
  • Sainte Famille : Charbonnières.

Messes en semaine

  • Mardi 12h15 à Charbonnières
  • Mercredi à 9h00 à Lentilly
  • Jeudi 12h00 à La Tour de Salvagny
  • Vendredi à 12h00 à Marcy l’Etoile suivi de l’adoration de Saint-Sacrement

Adoration du Saint Sacrement le 1er vendredi du mois à 20h30 à La Tour de Salvagny

Rendez-vous de l’année

Feuille hebdomadaire du 14 au 21 décembre 2024

ÉDITORIAL du 15 décembre 2024 – 3e dimanche de l’ Avent – année C – Gaudete

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 3, 10-18

En ce temps-là, les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? » Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! » Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. » Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde.

Le troisième dimanche de l’Avent porte un nom particulier, celui de Gaudete.

Ce terme latin vient de l’antienne d’ouverture qui reprend le passage de la lettre de saint Paul aux Philippiens : « Réjouissez-vous, soyez toujours dans la joie. »

Le thème de la liturgie est clair, tout comme les ornements utilisés par les célébrants, nous quittons le violet pour revêtir du rose. Le rose est le violet illuminé par la joie.

Et il y a des raisons de se réjouir, même si ce que nous vivons nous pousse davantage à désespérer des hommes, sans vouloir préjuger de ce que les médias nous transmettent.

L’Évangile de ce jour nous fait prendre conscience que le cœur de l’homme n’est pas que ténèbres. Les questions qui sont posées aujourd’hui à Jean nous font entrevoir qu’une conversion est possible. Nous aussi, nous voudrions avoir la réponse la plus ajustée à la même demande : « Que dois-je faire ? » 

Le publicain, le soldat, voire le tout-venant, reçoivent une réponse d’une logique déconcertante de bienveillance, qui doit devenir la marque du baptisé : sois juste, sois généreux. Nous avons tendance à oublier ces principes de base. 

Le partage n’est pas que durant la période de Noël, même si à cette époque nous sommes particulièrement sollicités. Le partage est un attribut de Dieu, il donne largement à tous et en tous temps. Pensons aux diverses multiplications dans l’Évangile, et en particulier, au repas eucharistique où le Christ se donne largement entre nos mains et nous partage pleinement sa Vie. Le deuxième point est la justice, qui va de pair avec l’équité. Il faut que chacun ait ce qui lui est nécessaire. L’égalité peut être trompeuse et parfois injuste. Nous sommes invités à ce discernement : tout ne se vaut pas, il peut y avoir une violence cachée dans l’égalité à tout prix.

Cette fin de semaine nous invite à une action de joie, non pas pour ce que nous faisons mais pour ce que le Christ suscite en nous et autour de nous. 

Jean annonce un baptême dans le feu et l’Esprit Saint. Cette promesse se réalise au quotidien et Dieu lui-même agit à travers nous dans l’histoire des peuples.

Nous pouvons laisser les puissants agir, et nous lamenter sur ce qui ne se fait pas. Nous pouvons aussi nous réjouir de l’action au quotidien du Christ dans des petites choses, et souvent par des petites gens. En réalité, c’est cela qui transforme la vie et illumine le regard, c’est aussi le sens véritable du cadeau. Comme le sera l’Enfant dans la crèche une nuit à Bethléem.

Père Jorge JIMENEZ

Concert de Noël – Le Liban chante la Paix

Samedi 14 décembre à 16h00 – Église de La Tour de Salvagny

ÉDITORIAUX des 7 et 8 décembre 2024

Samedi 7 décembre – Messe anticipée du 2e dimanche de l’Avent – année C

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 3, 1-6

Il (Jean) parcourut toute la région du Jourdain, en proclamant un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre des oracles d’Isaïe, le prophète : « Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis; et tout être vivant verra le salut de Dieu. »

Dimanche 8 décembre – L’Immaculée Conception de la Vierge Marie

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1, 26-38

L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du TrèsHaut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »


Un weekend et deux propositions liturgiques fortes. D’une part, le deuxième dimanche de l’Avent avec la présentation du Baptiste, et de l’autre, l’Immaculée Conception. Nous nous trouvons devant deux commencements : celui de la prédication de Jean qui annonce le Christ, et celui de l’incarnation dans le sein de la Vierge Marie.
Le rapprochement de ces deux événements nous fait découvrir la manière dont Dieu s’y prend pour nous associer à son dessein.
Dieu ne nous fait pas violence. Il vient à la rencontre de Marie et de Jean selon ce que chacun peut accueillir. Pour Marie une salutation et un dialogue dans la liberté, pour Jean une mission dans l’ordinaire de son environnement.
Jean va parcourir le désert avec une parole forte qui nous invite à une conversion. Il prépare à accueillir celui qui vient. Cela va s’accompagner d’un bouleversement de nos repères géographiques. Pour Marie, il va s’agir d’un bouleversement des lois naturelles.
Pour elle, le bouleversement va se produire en elle et non à l’extérieur. La venue de l’enfant, sans connaître d’homme, est le signe du don que Dieu lui fait de son Fils et qu’elle aura à offrir au monde.
La vierge va devenir mère et l’enfant est le salut que proclame Jean.
L’Église nous invite à vivre cette fin de semaine ces deux liturgies et, pour chacune d’elle, à en tirer des enseignements. Nous pourrions aussi en faire une synthèse et accueillir les bouleversements que la foi provoque en nous.

Avec Jean, quel est le terrain où la Parole de Dieu est annoncée et est-ce que je participe à cette œuvre ? Avec Marie, quels fruits naissent en moi de la vie avec le Seigneur et comment en suis-je témoin ?


Chacun sait ce que Dieu suscite en lui et comment il y répond.


Père Jorge JIMENEZ

Feuille paroissiale du 7 au 14 décembre 2024

ÉDITORIAL du 1er décembre 2024 – 1er dimanche de l’Avent – année C

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21, 25-28.34-36

« Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme »

Comment ça ?! On reprend la même thématique pour le 1er dimanche de l’année liturgique que pour le dernier… Ces deux textes apocalyptiques entourent la manifestation du Christ Roi. Il semblerait que les liturges n’aient pas été inspirés pour le choix de ce qui doit ouvrir notre nouvelle année…
Le Christ revient. Nous connaissons cette ritournelle. L’évangile ne cesse pas d’annoncer ce retour eschatologique du Fils de l’homme. Il nous annonce aussi toutes les conséquences cosmologiques et personnelles que cela va entraîner.
Rien ne sera plus comme avant. Les signes qui nous sont habituels depuis la création du monde, les luminaires qui président au jour et à la nuit, vont être bouleversés. Plus rien ne va marquer le temps qui passe. La terre, la mer et les flots, qui avaient une place assignée, ne l’auront plus. La peur va s’emparer de tout être vivant.
Quel magnifique spectacle pour accueillir celui qui doit venir ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit : l’accueil de la promesse de Dieu.
Nous sommes habitués à cette attente. Les jours, les années, les siècles passent et rien ne se passe. Mais en sommes-nous si sûrs ? Le Christ nous met en garde de ne pas nous laisser appesantir par cette longue attente.
Nous avons l’habitude du cycle liturgique et de sa manière très particulière de marquer le temps. Notre société, si elle a oublié le pourquoi des fêtes, en a tout de même gardé et le rythme et les congés associés. Peu à peu, nous remplaçons les termes religieux par des termes désignant les saisons : printemps, hiver … Seules les vacances de la naissance et de la mort gardent encore leur nom de Noël et de Toussaint. Notre temps aurait-il encore quelque gêne à éliminer du vocabulaire commun la seule réalité que partage toute l’humanité, à savoir la naissance et la mort ? Je vous laisse à vos réflexions.

Nous commençons un nouveau cycle. Et il nous faut prendre le temps de mettre en perspective ce que nous allons célébrer et notre vie. Jésus vient au cœur de notre humanité. Il se fait l’un des nôtres et choisit comme mode de venue au monde celui que nous partageons tous. Mais entre l’annonciation et la nativité s’écoulent neuf mois, très exactement. C’est un temps court mais aussi un temps long. Toutes les mamans pourront nous le confirmer. Un temps court pour appréhender tous les bouleversements que la venue d’un enfant provoque, et un temps long d’attente.
Redressez-vous, relevez la tête, restez éveillés et priez : telles sont les consignes du Christ.
Se redresser pour regarder l’avenir et notre devenir, relever la tête pour accueillir pleinement ce qui se manifeste à nous, rester éveillé, car Dieu ne veut pas nous surprendre mais il souhaite nous associer à sa venue par notre prière.
Sommes-nous prêts ? Nous avons les 4 semaines de l’avent pour entrer dans cette espérance. Tout est pareil, mais tout est toujours différent.
Père Jorge JIMENEZ

Feuille hebdomadaire du 30novembre au 7 décembre

Concert pour la Paix et pour le LIBAN Église de La Tour de Salvagny

Samedi 14 décembre à 16h00

Chœur de la chorale libanaise de Lyon

Direction Rose Marie Mouawad-Morcel

Homélie du 17 novembre 2024 – 33e dimanche du Temps Ordinaire – année B

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez

Diocèse de Lyon

Flux L’Evangile quotidien

  • Évangile : « L’Esprit Saint vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit » (Jn 14, 23-29)

Le saint du jour