Pénitence joyeuse
Retrouvez toutes les informations dans : Feuille Paroissiale 2018-50
Dans le temps de l’Avent, nous sommes à la fois dans la joie, car nous célébrons le Seigneur qui vient, et sa venue n’est pas limitée à la fête de Noël, et nous sommes dans un temps de pénitence, car nous nous préparons à la venue du Sauveur.
Il faut préparer nos cœurs. Pas question d’aller plus avant sans se poser la question du péché dans ma vie. Pas question d’avancer sans recevoir la grâce nécessaire que Dieu seul donne.
Le grand moyen que Dieu lui-même, par son Église, donne aux chrétiens pour recevoir la grâce, ce sont les sacrements. Dans la célébration des sacrements, Dieu se donne tout entier, sans repentance. Nous le vivons sans hésitation dans le baptême et la Communion. La Confirmation donne la force de vivre sa foi en devenant vraiment « disciple – missionnaire ».
Au-delà des sacrements de l’initiation, dans lesquels Dieu se donne pour toute la vie, il faut revenir à la grâce du baptême. Ce retour se fait par le sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation, c’est-à-dire la Confession, personnelle, pendant laquelle le pénitent avoue ses péchés au prêtre, présent comme le Christ pour délivrer et non condamner.
Faisons cette expérience inouïe de la grâce de Dieu à l’œuvre au cœur de nos vies pendant les célébrations pénitentielles proposées dans ce temps de l’Avent. Nous rendrons ainsi joyeusement les routes droites et nous aplanirons les montagnes pour que le Seigneur vienne jusqu’à nous.
Dans cette ambiance de préparation à la venue du Sauveur, le jeûne peut aussi trouver sa place, et au moins l’abstinence, pour faire un peu de place au Seigneur qui vient.
Père Bertrand Carron.