Home » Horaires des messes

Rameaux et Semaine Sainte 2025

Célébration des Rameaux 12 et 13 avril

  • Messes samedi 12 avril 18h30 – Dommartin, Lentilly et Sainte Consorce
  • Messes dimanche 13 avril 10h30 – La Tour de Salvagny, Charbonnières les Bains.

Jeudi saint 17 avril

  • Messes à 19h00 Lentilly et Charbonnières les Bains

Vendredi saint 18 avril

  • Heure sainte de 12h15 à 13h15 Marcy L’Etoile
  • Chemins de Croix à 15h à Dommartin et Sainte-Consorce
  • Offices de la Croix à 19h00 églises de Lentilly et de Marcy l’Étoile

Samedi saint 19 avril

  • Confessions de 10h30 à 11h30 églises de La Tour de Salvagny, Charbonnières-les-Bains et Marcy l’Etoile
  • Vigiles Pascales à 21h églises de Charbonnières les Bains et de Lentilly

Pâques dimanche 20 avril

  • Messes à 10h30 églises de La Tour de Salvagny et de Charbonnières-les-Bains

Veillée réconciliation pour le Carême 2025

Le mardi 25 mars de 20h30 à 22h00 – Eglise de Lentilly

Ne crains pas, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom ! (Esaïe, 43, 1)

Prière de louange en famille

Tous les deuxièmes dimanches du mois de 17h30 à 18h30 heures, église Saint Edmond, à la Tour de Salvagny

  • 9 février
  • 9 mars
  • 13 avril
  • 11 mai
  • 8 juin

Feuille paroissiale du 18 au 25 février

Horaires des messes

Messes du week-end

Samedi 18h30

  • chaque semaine en alternance semaines paires Lentilly / semaines impaires Dommartin
  • chaque semaine en alternance semaines paires Marcy l’Etoile / semaines impaires Sainte-Consorce

Dimanche 10h30

  • Esprit Saint des portes de Lyon : La Tour-de-Salvagny
  • Sainte Famille : Charbonnières.

Messes en semaine

  • Mardi 12h15 à Charbonnières
  • Mercredi à 9h00 à Lentilly
  • Jeudi 12h00 à La Tour de Salvagny
  • Vendredi à 12h00 à Marcy l’Etoile suivi de l’adoration de Saint-Sacrement

Adoration du Saint Sacrement le 1er vendredi du mois à 20h30 à La Tour de Salvagny

Rendez-vous de l’année

Feuille paroissiale du 13 au 28 avril 2024

Feuille hebdomadaire du 6 au 14 janvier

ÉDITORIAL du 19 novembre 2023 -33e dimanche du Temps Ordinaire – année A

Retrouvez la feuille paroissiale du 18 au 26 novembre

7 ème Journée mondiale des pauvres

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25, 14-30

Tu as ce qui t’appartient.” Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” »

Que devons-nous faire fructifier et pourquoi ?

Il y a les bons et les mauvais. Il y a ceux qui doublent la mise et celui qui ne fait rien. Le vrai problème est là, c’est qu’il n’a rien fait. Les deux premiers serviteurs ont reçu les biens du maître, comme le troisième,

d’ailleurs. Il faut noter que le maître partage tous ses biens et qu’il ne garde rien. Sa confiance est totale, il part. Il ne laisse aucune consigne. Chacun sait ce qu’il doit faire.

Il confie ses biens selon la capacité de chacun. Chaque serviteur se retrouve en charge d’un bien qui ne lui appartient pas et dont il est responsable. Ainsi livré à lui-même, que faire de cette confiance ? La somme est pour chacun colossale, un simple talent représente l’équivalent de 6000 journées de salaire. Une telle somme pourrait facilement faire tourner la tête. C’est sans doute ce qui se passe pour le troisième serviteur, qui a eu peur et qui a enterré son talent. Les deux autres ont pris un risque et ont su, chacun à leur manière, faire fructifier ce qui a leur été confié.

À son retour, le maître retrouve la totalité de sa mise. Aucun des serviteurs n’a été malhonnête. Aucun n’a perdu de la somme confiée, alors pourquoi une telle sentence à l’égard du troisième ?

Cette parabole fait immédiatement suite à celle des jeunes filles de la semaine dernière. Il y a celles qui sont prévoyantes et les autres. Le Royaume est à ce prix.

Nous avons tous compris que le maître est Dieu qui confie sa création à l’humanité. Dieu nous fait une confiance absolue. Mais nous, que faisons-nous ? Sommes-nous capables de rendre ce qui nous a été confié et d’offrir ce que nous avons produit ?

Dieu nous a confié l’univers et sa création. Il nous demande de le faire fructifier par notre travail, nous avons reçu cette mission de prendre soin et de faire fructifier l’œuvre de Dieu. Mais au terme de l’histoire, la totalité appartient à Dieu et il nous faudra la lui remettre humblement. Et avec lui faire le bilan de la mission qu’il nous a confiée :

qu’as- tu fais de ce que tu as reçu ? de ta vie, de ta capacité d’aimer, de ta capacité à te mettre au service, de ta foi.

Et à ce moment, il nous faudra lui répondre. Ce ne sera pas le moment d’argumenter ou de trouver de faux fuyants. La vérité de notre vie sera manifestée et le jugement en sera la conséquence. À nous de faire fructifier les talents reçus pour le bien du Royaume et pour le service de l’Église et de nos frères.

Père Jorge JIMENEZ

ÉDITORIAL du 12 novembre 2023 – 32e dimanche du Temps Ordinaire – A

Retrouvez la feuille paroissiale pour la période du 11 au 18 novembre 2023

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25, 1-13

Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.” Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !” Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.” Veillez donc,
car vous ne savez ni le jour ni l’heure.
»

Le prix de l’huile ne cesse d’augmenter !
Je ne suis pas sûr que cette réalité économique soit la pointe de la parabole de Jésus. Le cadre du repas de noce nous est familier. Rappelons-nous les invités au festin et le manque d’habit de noce. Nous nous trouvons plus ou moins dans le même cadre.
Il y a dix jeunes filles et toutes les dix attendent l’arrivée de l’époux. Il tarde à venir, mais elles sont sereines : il va venir, il ne leur reste qu’à attendre. Le voilà, il vient, mais il n’y a que les prévoyantes qui l’accompagnent dans la salle de noces, les cinq autres sont laissées dehors.
Nous retrouvons la même injustice que pour la parabole de la noce du fils du roi, et nous nous indignons de la même manière. Reprenons donc tranquillement les éléments du récit. La salle de noce, l’époux, les jeunes filles et l’huile.
La salle de noce et l’époux sont assez facilement identifiables : il y a, sans nul doute, le Christ et le Royaume. Les jeunes filles semblent être l’humanité. Mais qu’est-ce donc que cette huile qui vient à faire défaut ?
Il faut attendre le retour du Christ. Nous sommes tendus, en tant que chrétiens, vers ce retour glorieux de la parousie. Le Christ a promis de revenir. Nous le lui rappelons à chaque messe ; « Viens Seigneur Jésus » lors de l’anamnèse.
Ce retour ne fait donc aucun doute. Mais ce retour tarde : il était imminent pour saint Paul et cela fait deux mille ans que nous crions vers lui. Cette certitude pourrait commencer à s’estomper. Nous nous sommes habitués à l’absence du Christ, cette attente joyeuse s’est transformée en lassitude, au point où nous nous sommes endormis. L’attente dynamique du Christ nous a épuisés. Attendre est devenu un mode de vie bien peu enthousiasmant, nous avons transformé l’attente de l’époux en un système de valeurs. Que nous manque-t-il donc ? Quelle est cette huile qui nous fait défaut pour retrouver cette énergie ?
En un mot, où est notre espérance ? Sommes-nous sûrs de toujours vouloir entrer dans la salle de noce ? Nous ne savons pas ce qui nous y attend, ou plutôt, nous ne le savons que trop bien. Il faudrait nous préparer de tout cœur à cette rencontre, mais elle nous oblige. Accepter de rentrer dans la salle suppose avoir fait des provisions d’huile.
Accompagner le Christ dans le Royaume, c’est aussi accepter de prendre une part active dans le Royaume.
La parabole nous dit que les filles sages n’ont pas voulu partager, et nous trouvons que cela est une injustice. Partager, ce pourrait être choisir l’espérance, mais aussi œuvrer pour le Royaume, témoigner et donner envie d’y entrer. Il nous faudrait veiller et de nouveau choisir d’accueillir le Christ. Notre attente doit être active, sinon quel sera le prix de l’huile ?

Père Jorge JIMENEZ

ÉDITORIAL du dimanche 5 novembre 2023 – 31e dimanche du Temps Ordinaire – année A

Retrouvez la feuille paroissiale pour la période du 4 au 12 novembre

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 23, 1-12

« Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères. Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. Ne vous faites pas non plus donner le titre de
maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé
. »

Vous voyez, le Seigneur pense comme moi ! Nous avons une espèce de satisfaction à lire ces lignes. Quand Jésus vient tancer les pharisiens et les scribes, le parallèle est vite fait avec les prêtres, voire les évêques, que nous avons.
Comme les scribes, ils sont paresseux, ils ne peuvent rien faire seuls, ils demandent toujours aux autres de faire ce qui est de leur office. Ils sont vaniteux, ils paradent et se font remarquer. Ils manquent de simplicité et le pire de tout, ils disent et ne font pas.
Jésus leur reproche leur incohérence, et nous ajoutons nous aussi notre petit couplet, au cas où Jésus ait oublié quelque chose…
En pensant cela, n’avons-nous pas l’impression de faire partie, nous aussi, du même lot ? Scribes et pharisiens font partie de la même humanité que nous, alors pourquoi voulons-nous qu’ils soient meilleurs que nous ? Qu’ils ne partagent pas les mêmes limites que nous ?
Une seule phrase de l’Evangile résume le comportement et le jugement que nous devons avoir les uns vis-à-vis des autres : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Aimez-vous comme des frères. Que faisons-nous de ce commandement du Seigneur ? L’amour du prochain résume à lui seul la loi et les prophètes.
Etre frères suppose que nous nous reconnaissions tous fils du même Père, comme le disons à la prière dominicale. Effectivement, personne n’est père et personne n’enfante les autres. Nous sommes tous fils de Dieu. Avec le même raisonnement, nous pouvons aussi dire qu’il n’y a qu’un seul enseignant et un seul maître, le Saint-Esprit, qui enseigne tout en tous.
Nous comprenons fort bien cette injonction du Seigneur : n’appelez personne père, n’appelez personne maître. Dans le royaume de Dieu, il n’y a ni maître ni père, mais simplement des frères au service les uns des autres.
Alors pourquoi ces titres existent-ils toujours ? Est-ce par orgueil ou simplement par tradition ? Peut-être aussi pour signifier une autre réalité : il est parfois nécessaire de se reposer sur un père ou de s’en remettre à l’avis d’un maître. Nous sommes dans un entre-deux, le Royaume est inauguré et il n’est pas encore réalisé. Nous avons toujours besoin d’un autre, qui peut être le signe du Tout Autre, qu’il soit prêtre ou pas, qu’on l’appelle père, maître ou pas … La seule posture qui soit acceptable pour l’un et pour l’autre est une humilité profonde, que nous pouvons toujours demander à Dieu de nous donner.


Père Jorge JIMENEZ

Diocèse de Lyon

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  • Évangile : « Aussitôt l’homme fut guéri » (Jn 5, 1-16)

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