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Veillée Pascale et dimanche de Pâques 2025

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez pour la veillée pascale

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez pour le dimanche de Pâques

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20, 1-9

Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

ÉDITORIAL du 20 avril 2025 – Dimanche de Pâques


Nous venons de vivre la semaine la plus intense de l’année. La liturgie de ces derniers jours ne nous a rien épargné. Le Triduum pascal s’est achevé il y a à peine quelques heures. Nous l’avions commencé jeudi avec la messe de la cène, nous avons suivi le Christ au jardin du pressoir et entendu le cri qui a déchiré nos cœurs ce vendredi.
Puis rien. Plus rien. Le Fils de Dieu est mort, et Dieu avec lui. C’est la victoire du néant.


Marie Madeleine doit prendre soin du corps de cet homme, il a été si important pour elle. Il lui a rendu la dignité qu’elle avait perdue. Une parole, un geste, un regard ont suffi à Marie Madeleine. La voilà toute affolée : non seulement celui que son cœur aime est mort, mais il n’est plus là où on s’attendait le trouver.
Nous aussi ce matin, nous sommes un peu hagards, la nuit a été courte, ou trop longue. Nous nous réveillons avec la même question qui hante l’humanité depuis des siècles : où est le corps de Jésus ? a-t-il été enlevé ou est-il ressuscité ?
Nous n’aurons pas d’autre réponse que celle de la foi.


Pierre et Jean voient la même chose dans le tombeau. Il n’y a plus rien, sauf quelques linges.
Pierre continue sa réflexion. Tout est là, sauf lui. Que s’est-il donc passé ?
Jean voit et croit. Il ne réfléchit pas. D’ailleurs, à quoi bon… N’était-il pas prêt à cette confession de foi : Jésus est ressuscité d’entre les morts ?
Nous avons, dans cette scène, trois attitudes :

  • celle de Marie Madeleine, troublée et affolée. Elle va chercher des réponses auprès des disciples. Il lui faut une confirmation, il lui faut la parole d’un frère, il lui faut la consolation du témoignage pour pouvoir accueillir ce qui vient bouleverser toutes les certitudes.
  • Il y a Pierre, qui fait ce qu’il faut, qui voit ce qu’il y a à voir, mais dont le cœur est lent à croire. Tous les éléments sont présents, mais comment accepter ce qui a été annoncé ? Il lui faut faire le pas de la foi.
  • C’est celui que Jean fait, sans se poser de question. Il croit. C’est tout aussi difficile de croire à partir de rien que de croire à partir de tout.
  • Nous sommes les générations qui doivent croire à partir de rien. Nous n’avons pas le contact de Jésus.
  • Il ne nous a pas pris sous son aile pour nous initier à la réalité de la résurrection.
  • Nous sommes de cette génération qui doit accueillir le témoignage de ses aînés : ils ont cru. Et nous sommes là, témoins de la foi en Jésus Christ.
  • Nous sommes cette génération qui a le devoir de transmettre la foi. Qui doit consoler les cœurs brisés et ouvrir à l’espérance.
  • Le Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité.

Nous sommes les générations qui doivent croire à partir de rien. Nous n’avons pas le contact de Jésus.
Il ne nous a pas pris sous son aile pour nous initier à la réalité de la résurrection.
Nous sommes de cette génération qui doit accueillir le témoignage de ses aînés : ils ont cru. Et nous sommes là, témoins de la foi en Jésus Christ.
Nous sommes cette génération qui a le devoir de transmettre la foi. Qui doit consoler les cœurs brisés et ouvrir à l’espérance. Le Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité.
Père Jorge JIMENEZ

Diocèse de Lyon

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  • Évangile : « Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson » (Jn 6, 52-59)

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