Retrouvez toutes les informations dans la feuille hebdomadaire N°9.
Message d’entrée en CAREME de notre archevêque
Chers frères et sœurs, en ce début de Carême, je voudrais vous inviter à entrer avec enthousiasme dans ce temps de grâce qui nous est offert ; qui n’est pas un but en soi. Le Carême c’est vraiment une préparation à ce qui est le sommet, vous le savez, de l’année liturgique, c’est la fête de Pâques et tout le temps pascal, où le Seigneur veut vraiment chaque année nous renouveler intérieurement.
Je dirais réactiver les grâces des sacrements de l’initiation chrétienne que nous avons reçues souvent depuis longtemps. Et donc, c’est dans cette perspective que le Carême prend tout son sens, et c’est un temps pour nous laisser purifier par le Seigneur, pour nous débarrasser de tout ce qui nous alourdi, pour nous désencrasser. J’aime bien cette image d’un ramonage intérieure, au fond pour nous rajeunir ! Vous avez peut-être remarqué que l’évangile que nous lisons le premier jour du Carême, le Mercredi des Cendres, où il est question de prière, de jeûne, de partage, n’insiste pas tant sur ce qu’il faut faire que sur la manière de le faire. Au fond l’évangile nous dit « on peut prier, partager, jeûner, de façon hypocrite. Ce qui est important c’est l’intérieur, Dieu voit dans le secret ». Je crois qu’il y a là une invitation pour nous à soigner l’intérieur, à soigner notre intériorité, la pureté de nos intentions. C’est à partir de là que toute notre vie doit être renouvelée. La prière pour une relation plus fluide avec le Seigneur, le jeûne pour gagner en liberté intérieure et puis le partage, tout simplement, pour être davantage en lien avec les autres et pour libérer au fond cet extraordinaire potentiel à donner que le Seigneur a mis en nous.
Entrons dans cette démarche non pas les uns à côté des autres, ce n’est pas une démarche purement individuelle, mais en priant les uns les autres, en nous soutenant les uns les autres pour faire ensemble – refaire, le choix de la sainteté et donc de la joie. Bon Carême !
Monseigneur Olivier de Germay, archevêque de Lyon