Horaires des messes
Messes du week-end
Samedi 18h30
- chaque semaine en alternance semaines paires Lentilly / semaines impaires Dommartin
- chaque semaine en alternance semaines paires Marcy l’Etoile / semaines impaires Sainte-Consorce
Dimanche 10h30
- Esprit Saint des portes de Lyon : La Tour-de-Salvagny
- Sainte Famille : Charbonnières.
Messes en semaine
- Mardi 8h45 à Charbonnières
- Mercredi à 9h00 à Lentilly
- Jeudi 8h45 à La Tour de Salvagny
- Vendredi à 12h00 à Marcy l’Etoile suivi de l’adoration de Saint-Sacrement
Adoration du Saint Sacrement le 1er vendredi du mois à 20h30 à La Tour de Salvagny
Messes en famille
- Samedi 20 janvier à 18h30 à Dommartin ou Dimanche 21 janvier à Charbonnières
- Mercredi 14 février, Mercredi des Cendres à Charbonnières ou à La Tour de Salvagny
- Jeudi 28 mars, Jeudi Saint à Charbonnières ou à Lentilly
- Samedi 4 mai 18h30 à Lentilly ou Dimanche 10h30 à Charbonnières
Rendez-vous de l’année
Samedi 10 et dimanche 11 février : messe d’envoi des visiteurs auprès des malades et des handicapés
Samedi 4 et dimanche 5 mai : messe des sacrements des malades
Samedi 18 mai : Messe « Vigile de Pentecôte » à Lentilly
Apprendre à prier pour les autres
Samedi 30 novembre 2024 de 10h à 11h30, Salle Saint Ennemond, 15 rue de l’église, La Tour de Salvagny
Avec Bertrand de Montclos, diacre
ÉDITORIAL du 10 novembre 2024 – 32e dimanche du Temps Ordinaire – année B
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12, 38-44
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit :
« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
« Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Il n’y aura bientôt plus de monnaie !
Comment les générations qui n’ont qu’une carte bleue ou bien qu’un téléphone portable en guise de porte-monnaie pourront-elles comprendre cet évangile ?
Rassurez-vous, d’autres moyens sont déjà à l’œuvre pour répondre à ces exigences.
Être ou paraître, telle est la question. En effet, face à la grosse somme donnée par les riches, l’obole de la veuve semble dérisoire. Elle aurait mieux fait de garder ses pauvres pièces plutôt que de les donner. Ces deux piécettes ne vont rien solutionner, tant sont énormes les besoins de ceux qui gravitent autour du temple. Jésus la remarque. Jésus est attentif non pas au geste, mais à l’intention. Elle donne son essentiel et non pas seulement son superflu, comme d’autres qui, eux, veulent se faire remarquer. Elle prend sur son indigence pour donner au temple. Elle donne bien plus que ce qui la fait vivre : elle donne sa vie. Elle le fait sans bruit, sans fanfare ni trompette, elle le fait presque en s’excusant de le faire. Elle le fait en toute discrétion sans que personne ne la remarque, mais Jésus est là, et il la voit.
Le regard de Jésus vient pénétrer le cœur de cette femme. Elle a tout donné, que lui reste-t-il maintenant ? Il ne lui reste sans doute plus que sa mort à donner et elle s’y prépare. Nous ne savons rien de l’après de cette offrande, mais j’ose espérer que cette femme aura part à la récompense dans le Royaume.
« Méfiez-vous » Il est si facile de se laisser subjuguer par de belles paroles et de beaux habits. Combien de personnes célèbres ou ayant pignon sur rue se sont révélées être des escrocs, ou bien pire encore. Nous n’avons pas le regard du Christ pour connaître les intentions cachées, mais si Jésus nous met en garde, c’est bien qu’il faut être attentif aux séducteurs et aux beaux parleurs. Jésus nous demande d’être vigilants, afin de ne pas nous laisser entraîner là où nous ne voulons pas aller.
La séduction est une œuvre de perversion, elle nous détourne de ce qui est vrai, juste et bon, pour nous orienter exclusivement vers le choix de celui qui se présente devant nous. Il nous faut toujours essayer d’interroger l’intention de la personne : que cherche-t-elle, pourquoi cette attitude, y compris dans le domaine religieux. Que fait-elle, que veut-elle faire ? Que fait-elle de moi ? La dernière question est la plus difficile, dans tous les domaines.
Il faut aussi, et surtout, nous interroger nous-même. Je cherche quoi ? Et quand je fais telle chose, même si elle paraît généreuse, quelles sont mes véritables intentions ?
Ne dit-on pas que l’enfer est pavé de bonne intentions ?
L’obole de la veuve est un exemple de cohérence, elle donne son essentiel car elle sait que le Seigneur est son essentiel et qu’il lui offre toujours un possible, une espérance.
À nous de rechercher la cohérence entre nos paroles et nos actes. Nos intentions sont parfois un peu difficiles à discerner, nous pouvons tenter de le faire dans le cœur à cœur avec Dieu qu’est la prière, et avec des frères bienveillants.
Père Jorge JIMENEZ
Feuille hebdomadaire du 9 au 16 Novembre 2024
Paroisse de l’Esprit Saint des Portes de Lyon
ÉDITORIAL du 3 novembre 2024 – 31e dimanche du Temps Ordinaire – année B
Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12, 28b-34
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
Le Shema Israël est la prière juive par excellence. Ce texte a pour ainsi dire le statut du Notre Père des chrétiens.
Le scribe ne demande pas à Jésus quelle est la prière la plus importante du judaïsme, il lui demande quel est le premier de tous les commandements.
La réponse de Jésus ne commence pas par la liste de ce qu’il faut faire, ni par les attributs du Seigneur, il commence par la posture du croyant : « écoute ».
Le premier des commandements est l’écoute. Écoute ce que Dieu te dit.
Nous avons tous tendance à sauter ce premier temps pour aller au faire : faire mille et une choses, faire ce que nous croyons devoir faire, et ce sont souvent des choses bonnes, mais elles seraient meilleures si nous prenions le temps de cette écoute préliminaire.
Ensuite, vient le commandement de l’amour, amour de Dieu et amour du prochain. Ce que nous appelons le double commandement de l’Amour – qui est venu parfaire le décalogue reçu par Moïse au Sinaï – est cette écoute de la Parole de Dieu, où tous les commandements de la torah se trouvent justifiés, et où tout amour trouve sa source. L’acte d’écouter suppose de se taire, sans doute pour chacun de nous la chose la plus difficile à faire. Il s’agit de faire taire nos lèvres, mais aussi et surtout, de faire taire notre tumulte intérieur. Notre brouhaha qui nous parasite sans cesse et que nous masquons par d’autres bruits, extérieurs cette fois-ci. Bruits de nos appareils de musique, téléphones ou autres, bruits de nos cités, bruits de nos gesticulations. Jésus nous demande d’écouter sa Parole, sa présence. Comme pour Élie, Dieu nous parle dans le souffle ténu d’une brise légère. Dieu ne fait pas grand bruit, il ne s’impose pas par la violence. Tout comme l’amour, qui est sa nature propre.
Dieu ne cesse de nous parler, mais notre bruit le rend inaudible.
Écoute l’Amour et tu pourras aimer. Si tu aimes, tu auras découvert ce qu’est réellement le Royaume. L’Amour et le Royaume sont, comme les deux commandements, indissociables l’un de l’autre, Dieu et le prochain.
Apprenons à faire silence, apprenons à nous retirer loin des bruits, de notre bruit, pour entendre la parole d’amour que Dieu nous adresse sans cesse. La révélation de cet amour, amour pour tous et pour chacun, fait de nous dès maintenant des témoins acteurs du Royaume.
Père Jorge JIMENEZ
Commémoration de tous les fidèles défunts – 2 novembre 2024
Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez
Fête de la Toussaint – 1er novembre 2024
Ecoutez l’homélie du Père Jimenez
La fête de la Toussaint (article du site du diocèse de Lyon).
Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.
Si un certain nombre d’entre eux ont été officiellement reconnus, à l’issue d’une procédure dite de « canonisation », et nous sont donnés en modèles, l’Eglise sait bien que beaucoup d’autres ont également vécu dans la fidélité à l’Evangile et au service de tous. C’est bien pourquoi, en ce jour de la Toussaint, les chrétiens célèbrent tous les saints, connus ou inconnus.
Cette fête est donc aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.
La sainteté n’est pas une voie réservée à une élite : elle concerne tous ceux et celles qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ. Le pape Jean-Paul II nous l’a fait comprendre en béatifiant et canonisant un grand nombre de personnes, parmi lesquelles des figures aussi différentes que le Père Maximilien Kolbe, Edith Stein, Padre Pio ou Mère Térésa…
La vie de ces saints constitue une véritable catéchèse, vivante et proche de nous. Elle nous montre l’actualité de la Bonne nouvelle et la présence agissante de l’Esprit Saint parmi les hommes. Témoins de l’amour de Dieu, ces hommes et ces femmes nous sont proches aussi par leur cheminement – ils ne sont pas devenus saints du jour au lendemain -, par leurs doutes, leurs questionnements…en un mot : leur humanité.
La Toussaint a été longtemps célébrée à proximité des fêtes de Pâques et de la Pentecôte. Ce lien avec ces deux grandes fêtes donne le sens originel de la fête de la Toussaint : goûter déjà à la joie de ceux qui ont mis le Christ au centre de leur vie et vivre dans l’espérance de la Résurrection.