Retrouvez toutes les informations dans la feuille hebdomadaire N°18
VOCATION
Le dimanche 8 mai, 4ème dimanche du temps de Pâques, est traditionnellement le dimanche des vocations. Quand on entend ce mot, « vocation », on pense « appel de Dieu », et donc, assez spontanément, on le réserve aux autres, les prêtres, les moines, les religieux, les religieuses, dont on pense que, eux, ont entendu « l’appel de Dieu ».
Il faut reconnaître que cette habitude de raisonnement nous dédouane ! Alors, moi, Dieu ne m’appelle-t-il pas ?
Pourquoi Dieu ne m’appellerait-il pas ?
En fait, nous devons renverser notre première manière de comprendre ce mot de « vocation » : Dieu appelle, toujours, et chacun ; et son appel n’est pas nécessairement une expérience mystique, il passe par des appels.
Dieu appelle indirectement. Pour prendre un exemple, quand on entend un religieux, une religieuse ou un prêtre parler de son appel, bien souvent, cet appel est devenu clair à travers des étapes : des paroles entendues, des demandes reçues, des situations rencontrées, de nombreuses expériences qui auront été comme autant d’appels par lesquels s’est formée peu à peu la conscience que « Dieu m’appelle » à cet engagement, à ce service, à ce choix de vie.
Et pour nous ? Osons-nous poser l’acte de foi que Dieu nous a appelés et continue de le faire ? Peut-être que nous sommes parfois passés à côté de son appel, mais – très sûrement – notre vie chrétienne est aussi tissée de l’expérience d’avoir reconnu des appels du Seigneur et d’y avoir répondu.
Relire notre histoire de vie chrétienne
Il est bon de relire ainsi notre histoire de vie chrétienne, pour se rendre compte, avec humilité et émerveillement, que Dieu nous appelle, chacune, chacun, et que cet appel est bien souvent passé par des personnes.
Alors nous pourrons peut-être mieux accueillir cette autre réalité : l’appel de Dieu dans ce monde passe aussi par nous ! Sans prétention, mais avec le cœur ouvert et l’oreille ouverte, choisissons à nouveau d’être au service de la volonté de Dieu, une volonté jamais anonyme mais qui rejoint chacun, une volonté d’amour, pleine de bonté et de miséricorde.
p. Régis Grosperrin aa vicaire