Messes pour la semaine Sainte 2024

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez pour le jeudi Saint

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez pour le vendredi Saint – office de la croix

Horaires des messes

Messes du week-end

Samedi 18h30

  • chaque semaine en alternance semaines paires Lentilly / semaines impaires Dommartin
  • chaque semaine en alternance semaines paires Marcy l’Etoile / semaines impaires Sainte-Consorce

Dimanche 10h30

  • Esprit Saint des portes de Lyon : La Tour-de-Salvagny
  • Sainte Famille : Charbonnières.

Messes en semaine

  • Mardi 8h45 à Charbonnières
  • Mercredi à 9h00 à Lentilly
  • Jeudi 8h45 à La Tour de Salvagny
  • Vendredi à 12h00 à Marcy l’Etoile suivi de l’adoration de Saint-Sacrement

Adoration du Saint Sacrement le 1er vendredi du mois à 20h30 à La Tour de Salvagny

Messes en famille

  • Samedi 20 janvier à 18h30 à Dommartin ou Dimanche 21 janvier à Charbonnières
  • Mercredi 14 février, Mercredi des Cendres à Charbonnières ou à La Tour de Salvagny
  • Jeudi 28 mars, Jeudi Saint à Charbonnières ou à Lentilly
  • Samedi 4 mai 18h30 à Lentilly ou Dimanche 10h30 à Charbonnières

Rendez-vous de l’année

Samedi 10 et dimanche 11 février : messe d’envoi des visiteurs auprès des malades et des handicapés

Samedi 4 et dimanche 5 mai : messe des sacrements des malades

Samedi 18 mai : Messe « Vigile de Pentecôte » à Lentilly

Messe du 5 mai et sacrement des malades

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez

ÉDITORIAL du 5 mai 2024 – 6ème dimanche de Pâques

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15, 9-17

Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître.

Le commandement de l’amour.
Le plus grand de tous et le plus difficile.
Nous avons tous, à un moment ou à un autre de notre vie, utilisé le verbe aimer. Il est évident que nous aimons nos enfants, nos parents, notre conjoint, voire notre pays, ou le chocolat, mais toutes ces amours ne recouvrent ni la même réalité ni notre engagement au même degré.
Jésus nous fait entrer dans la réalité de son amour. Le premier qui nous aime, c’est lui. Nous ne faisons que répondre à son amour. Jésus tient sa capacité d’aimer de son Père qui lui a enseigné ce que l’amour vrai signifie.
Nous pourrions relire la Bible avec cette grille de lecture : qu’est-ce qu’aimer veut dire pour Dieu ? Nous serions surpris des réponses que nous donne la Première Alliance. L’amour se reçoit, c’est un don, il naît d’une parole, c’est une promesse, il engage à une fidélité et demande de faire mémoire. Il y a bien d’autres enseignements sur l’amour que nous donne l’Ancien Testament, et nous sommes tous invités à les découvrir.
Quand Dieu aime, il s’engage et tient sa parole. Le livre de la Genèse nous montre un Dieu créateur qui s’engage et qui se souvient. Il invite à faire alliance avec lui. Cet amour exige la vérité, laquelle lie les membres qui s’engagent. Le lien avec Dieu est à l’image de Dieu. Si Dieu nous aime d’un amour éternel, nous sommes alors capables d’aimer comme Dieu.
Aimer peut nous conduire à donner la vie, mais aussi à donner sa vie.
Le don de la vie a deux facettes : l’une est du domaine de l’accueil et l’autre est du domaine de l’offrande. Ce sont les deux faces d’une même pièce.
C’est dans ce double mouvement que nous comprenons jusqu’où va l’amour du Christ et jusqu’où nous sommes invités à nous donner.
« Ce que je vous demande c’est de vous donner les uns aux autres » pourrait-on plagier. La grandeur de l’amour se trouve dans le don vrai et total. Si nous vivons pleinement cette forme de don, Dieu ne peut qu’écouter la demande de son Fils qu’il formule par notre bouche. Dieu, comme tout père aimant, ne refuse rien au fils que nous sommes alors devenu.
L’amour porte du fruit et le fruit de l’amour, c’est le don. Nous le voyons en contemplant le Christ. Devenant à notre tour image et ressemblance du Christ, nous saisissons le sens de l’offrande de sa vie et du service du jeudi saint. « Comprenez-vous ce que je viens de faire ? » nous demande-t-il.
Que pouvons-nous, aujourd’hui, lui répondre ?
Père Jorge

Feuille paroissiale du 4 au 12 mai 2024

Veillée de prière avec la paroisse de Bikfaya au Liban

Jeudi 2 mai 2024 de 18h30 à 19h30 à la maison paroissiale de Charbonnières-les-Bains

Randonnée solidaire à Tarare le 28 avril

Les équipes CCFD-Terre Solidaire (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement) de Tarare et de L’Arbresle organisent le dimanche 28 avril leur 4ème randonnée solidaire.

Quatre parcours de 6, 12, 17 et 21 km vous feront découvrir les beaux paysages autour de Tarare. Un circuit poussette de 4 km sera proposé à Tarare.

Départ et arrivée : Collège Notre Dame de Bel Air à partir de 7h30.

Repas à l’arrivée.

En participant à cette randonnée vous aiderez le CCFD à lutter contre la faim et pour le développement dans les pays en difficulté.

ÉDITORIAL du 28 avril 2024 – 5 e dimanche de Pâques

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15, 1-8

« Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. » .

La promesse n’est-elle pas belle ? « Demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous ».Et l’on ne cesse de demander… Curieusement, rien ne se passe. En fait, notre volonténe se réalise pas, il y a comme un hiatus entre la promesse faite et sa réalisation.La promesse du Christ ne se réalise pas, et notre foi en lui est mise à mal par cette incertitude. Le Dieu de Jésus-Christ doit faire ce qu’il dit : il n’est pas possible que Celui qui se présente comme le chemin, la vérité et la vie ne réalise pas sa parole.

Au cours d’une récente conférence d’une théologienne, Mary Healy, lors de son passage à Lyon, la question de la réalisation des promesses a été posée par un auditeur. La réponse a été très concise – voire un peu brutale – à savoir que la réalisation des demandes est soit immédiate, soit différée, soit pour la vie éternelle.

Cela satisfait le théologien, mais pas forcément les êtres humains que nous sommes et qui aspirent à la réalisation de ces demandes à courte échéance. Si Dieu ne ment pas, pourquoi cet ajournement ?

Il se peut simplement que nous ayons oublié le premier membre de la réponse de Jésus : « Si vous demeurez en moi ». La condition de réalisation se trouve dans cette proposition du Christ de demeurer en lui. Le défi de la vie chrétienne réside dans cette assertion. D’ailleurs, les mots ‘demeure’ et ‘demeurez’ reviennent plusieurs fois dans l’évangile de Jean, ils sont le lieu de la rencontre et de la stabilité « Maître, où demeures-tu ? » (Jn 1, 38) « Venez et voyez » (Jn 1, 39). Ce thème est présent dès les premières lignes de cet évangile. Le problème ne se situe pas dans la réalisation des promesses mais dans notre adhésion à la personne du Christ. Notre foi est chrétienne, c’est-à-dire que nous croyons en Jésus Fils de Dieu fait homme, et non pas à une somme de valeurs – aussi belles et utiles qu’elles soient – mais à la suite d’une personne à laquelle nous devons être attachés. Pour reprendre l’image de la vigne : greffés.

Nous avons tous tendance à nous conformer à l’application d’une loi, d’un code, d’une morale. Si nous réalisons les préceptes de la loi, nous sommes dans le comportement juste et Dieu doit nous obéir. Nous avons un lien marchand à Dieu : je fais et tu dois faire. Mais dans la relation au Christ, nous ne sommes pas dans le registre commercial. Le lien amical, le lien du cœur à cœur, ne peut se satisfaire d’un rapport d’obligation réciproque : nous entrons dans un autre lien, bien plus subtil, bien plus existentiel.

C’est ce lien qu’il nous faut trouver et développer. Alors nous verrons, comme par surprise, que le Dieu de Jésus-Christ satisfait sans attendre nos justes demandes, comme un ami qui fait ce qui lui est possible pour son ami, comme un père pour ses enfants.

Père Jorge JIMENEZ

Feuille paroissiale du 27 avril au 5 mai 2024

Editorial – Dimanche 21 avril 2024 – 4e dimanche de Pâques

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez

ÉDITORIAL du 14 avril 2024 – 3ème dimanche de Pâques

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 24, 35-48


Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? »


Un spectre ne mange pas ! Mais, en même temps, un homme n’apparaît pas dans une pièce
fermée ! Alors, quel est le statut de Jésus ?
Il est Ressuscité ! La réponse est facile, en particulier dans le temps de Pâques.
Le corps de Jésus donne à voir ses plaies. Il s’agit bien du crucifié qui se présente devant eux.
La frayeur des disciples est compréhensible, et je suis sûr que nous la partagerions si nous
étions avec eux dans la salle haute.
Jésus se fait reconnaître une fois de plus, comme il l’a fait à Marie Madeleine, aux disciples
d’Emmaüs, ceux-là mêmes qui sont en train de raconter leur rencontre aux apôtres.
Jésus se fait reconnaître, c’est donc qu’il est différent de sa vie terrestre, tout en étant le même.
La résurrection imprime donc sa marque sur le corps de celui qui en est bénéficiaire, le Christ
lui-même en l’occurrence. Notre corps charnel est marqué par les épreuves de la vie, les joies et
les souffrances en particulier.
Mais le corps de résurrection, comment peut-on avoir une idée de ce qu’il sera ?
Certains parlent du corps de gloire, qui a passé l’épreuve de la vie, qui est transformé par
l’amour de Dieu, qui se manifeste en la résurrection.


Parfois, je demande aux personnes qui me posent cette question de faire l’expérience suivante :
fermez les yeux, pensez à une personne qui est décédée et que vous avez vraiment aimée. Que
voyez-vous d’elle ? Ses rides, ses douleurs, ses imperfections ? Non, bien évidemment …

Le corps que votre cœur a gardé en mémoire est sans doute sans rides ni taches, il est ce corps
glorieux que vous voyez pour elle. Et sans doute vous avez raison.


Le corps que Jésus donne à voir est de ce registre et il a l’air d’être différent pour chaque
manifestation du ressuscité, car le lien est particulier pour chacun.
Je n’irai pas beaucoup plus loin sur ce sujet, mais j’ai envie d’en tirer avec vous ces deux
réflexions :
Le Christ a besoin de se faire reconnaître. Soit nos yeux sont aveugles, soit il est différent, sans
doute un peu des deux. Je pense qu’il faut faire un effort pour reconnaître le Ressuscité. J’en
tirerai la leçon suivante : il nous faut être participants de cette rencontre. Jésus se donne à voir,
mais il nous faut vouloir le rencontrer. Combien de fois sommes-nous passés à côté de lui et nos
yeux étaient aveugles… Demandons au Seigneur de nous ouvrir les yeux et le cœur à sa
présence.

Ma seconde réflexion, plus triviale, est que la résurrection n’a rien à voir avec la littérature
concernant les spectres, les fantômes et divers ectoplasmes plus ou moins spirituels. La
résurrection du Christ est une réalité qui nous ouvre un avenir où nous serons honorés dans
notre corps
, seul lieu de rencontre entre les hommes, seul lieu de manifestation de l’amour
humain, seul véritable désir de Dieu pour nous.


Père Jorge JIMENEZ

Feuille paroissiale du 13 au 28 avril 2024

Diocèse de Lyon

Flux L’Evangile quotidien

  • Évangile : « L’Esprit de vérité vous conduira dans la vérité tout entière » (Jn 16, 12-15)

Le saint du jour