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Dimanche 13 août 2023 – 19e dimanche du Temps ordinaire


Retrouvez la feuille paroissiale hebdomadaire n°33

Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (14, 22-33)

« Ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux »

Dimanche 30 juillet 2023 – 17e dimanche du temps ordinaire

Retrouvez la feuille paroissiale hebdomadaire n°31

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez

Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (13, 44-52)


« Il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ »

En ce temps-là, Jésus disait à la foule ces paraboles : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ.
Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle.
Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t‑il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
« Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui. » Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. »

Dimanche 16 juillet 2023 – 15e dimanche du temps ordinaire


Retrouvez la Feuille Paroissiale Hebdomadaire N°29

Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (13, 1-23)

« Le semeur sortit pour semer »

Van GOGH, Le Semeur au soleil couchant, juin 1888, huile sur toile,
Otterlo, Kröller-Müller Museum, Pays-Bas

Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer. Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage. Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer. Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger. D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde. Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché. D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés. D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Il leur répondit : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donné à ceux-là. À celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a. Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre. Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas. Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai. Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent ! Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.
Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin. Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt. Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »

Dimanche 9 juillet 2023 – 14e dimanche du temps ordinaire

Retrouvez la Feuille Paroissiale Hebdomadaire N°28

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez

Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (11, 25-30)

« En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. »

Prière pour le retour à la paix dans notre pays, proposée aux paroisses et aux communautés catholiques de France.

Nous te prions, Seigneur, pour le retour au calme et à la paix dans notre pays.
Nous te confions Nahel et nous prions pour ses proches. Que l’Esprit de lumière et de paix les soutienne.
Nous te confions les blessés de ces nuits de violence, ceux et celles aussi dont les lieux de vie ou de travail ont été détruits ou endommagés.
Nous te prions, Seigneur, pour les personnes engagées dans les forces de l’ordre et les services de l’Etat, soumis à de fortes pressions et parfois attaqués.
Inspire-nous, pour qu’avec les croyants d’autres confessions chrétiennes et d’autres religions ainsi qu’avec l’ensemble de nos concitoyens, nous sachions être des artisans de dialogue et de paix.
Nous te supplions encore : qu’au-delà même des explosions actuelles, notre société sache identifier avec lucidité les sources de la violence et trouver les moyens de la dépasser.

Église Catholique en France

Dimanche 2 juillet 2023 – 13e dimanche du Temps Ordinaire – année A

Retrouvez la feuille hebdomadaire paroissiale N°27

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10, 37-42

Nomination de Mgr Brac de la Perrière, Évêque auxiliaire de Lyon

Ce lundi 26 juin, Mgr Thierry Brac de la Perrière, évêque de Nevers depuis 12 ans, a été nommé par le pape François évêque auxiliaire de Lyon. Nous sommes heureux de l’accueillir dans notre diocèse où il est bien connu. Le 1er septembre prochain, je le nommerai curé de la paroisse Notre-Dame de la Fraternité à Villeurbanne.

Je vous invite à lire ci-dessous la lettre qu’il adresse aux évêques de France.

+ Olivier de Germay   –   Archevêque de Lyon

Lettre adressée par Mgr Thierry Brac de la Perrière à ses frères évêques.

Chers frères dans l’épiscopat,

Vous savez que depuis le 2 janvier dernier, le pape, à ma demande, m’a accordé un congé de six mois. A l’issue de ce temps de recul, de ressourcement et de discernement, j’ai pris la décision de remettre au pape ma charge d’évêque de Nevers, et de me mettre à la disposition du diocèse de Lyon, mon diocèse d’origine, pour continuer de servir l’Eglise, mais autrement …

Je remercie Olivier de Germay de son accueil et de la confiance qu’il m’a faite en demandant ma nomination comme évêque auxiliaire.

Cette décision, longuement mûrie devant le Seigneur, je l’ai prise dans la paix.

Au bout de 20 ans d’épiscopat, dont bientôt 12 passés dans la Nièvre, devant mes difficultés dans le gouvernement d’un diocèse, je renonce à en porter la pleine charge pastorale. En revanche, je garde intact le désir d’annoncer l’Evangile du Christ et de servir son Eglise, dans les missions que l’on me confiera à Lyon ou au sein de notre Conférence. Je vous remercie pour votre soutien fraternel.

+ Thierry Brac de la Perrière    –    Evêque auxiliaire de Lyon

Moment festif paroissial le dimanche 2 juillet à 10H30

L’EAP, l’Equipe d’Animation Paroissiale, vous propose de profiter du beau temps du début de l’été, en nous retrouvant pour un moment festif :

Le dimanche 2 juillet 2023 à La ferme du château de Dommartin

Messe à 10h 30 en plein air (sous abri en cas de pluie)

Suivi d’un apéritif et d’un repas partagé

La paroisse offre l’apéritif et le barbecue et nous vous remercions d’avance d’apporter une entrée ou un dessert (sans oublier votre couvert complet).

Merci pour votre réponse le plus tôt possible et avant le 28 juin 2023.

Bulletin d’inscription pour le repas à renvoyer obligatoirement (pour prévoir les bonnes quantité ) à  espritsaintdesportesdelyon@gmail.com

M. Mme…………………………………………… participent au repas… OUI…..NON   nombre de participants……    Apporter soit une entrée soit un dessert pour 6 personnes.

Libre participation aux frais d’organisation.

EDITO : Dimanche 25 juin – 12e dimanche du Temps Ordinaire – année A

Retrouvez la feuille hebdomadaire paroissiale

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10, 26-33

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne craignez pas les hommes ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. »

Il faut mettre fin aux messes basses, aux chuchotements, aux apartés, à tout ce qui se dit dans un secret convenu. À tout ce qui ne peut pas être proclamé à pleine voix. À toutes ces paroles qui risquent de révéler des pensées qui ne sont ni louables ni bienfaisantes.

L’Église fait, malheureusement, partie de ces sociétés où les messes basses sont légion, où certaines personnes se croyant mieux ou plus informées en profitent pour asséner leur vérité au prix de détruire la vérité, et parfois même des personnes. Je parle de l’Église, dont je fais partie, mais l’on pourrait en dire tout autant de bien d’autres  corps constitués, dont certains membres essaient de tirer parti du moindre acquis ou savoir. Rien n’est caché qui ne sera connu. La sentence de ce jour est sanglante, mais il s’agit d’une réalité incontournable. Nous avons tous fait cette triste expérience d’être l’objet d’une médisance chuchotée, parole secrète entre deux personnes qui devient, sous le sceau du secret, un confidentiel grande diffusion. Inévitablement, ce secret arrive tôt ou tard aux oreilles de l’intéressé, et voilà qu’il apprend ce que certains pensent ou disent de lui, mais toujours dans le plus grand secret, avec de la bienveillance et sans vouloir faire de mal… La traînée de poudre arrive au baril et l’on s’étonne de le voir exploser. Le mal est irrémédiable et les conséquences terribles. Comment alors croire en la parole de l’autre et lui faire confiance ? Il y a bien le pardon mais, là aussi, il faut savoir le manier avec précaution. Pardonner n’est pas oublier.

Jésus lui-même a été l’objet de médisances, et d’un complot qui lui a coûté la vie. Un de ses proches a été mêlé de très près à cela, un certain Judas, si ma mémoire est bonne.

Que peut-on conclure de l’évangile de ce jour ?

  • Que la vérité et l’honnêteté doivent faire partie de l’identité du chrétien.
  • Que la tentation est grande de cultiver le secret, mais que, comme toute tentation, elle ne construit rien qui vaille.
  • Que tout ce qui ne peut pas être dit en face de l’intéressé appartient au démon.
  • Qu’il y a des anges du démon qui se donnent bonne figure et bonne conscience, mais qui font une œuvre perverse et destructrice.
  • Que le Seigneur nous invite à unifier notre vie autour de sa Parole et que la Parole libère.
  • Qu’il n’y a rien de plus beau que de se voir appliquer les paroles même du Christ : c’est « un homme puissant par ses paroles et par ses actes ».

Finalement, que cherchons-nous réellement : la gloire de Dieu ou la reconnaissance du monde ?

Père Jorge JIMENEZ  

ÉDITORIAL – Dimanche 18 juin 2023 – 11e dimanche du Temps Ordinaire

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9, 36-38.10,1-8

Retrouvez la Feuille Paroissiale Hebdomadaire N°25

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez

Brebis dans un alpage
« Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. »

 « Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. »

Nous voici de retour au temps ordinaire.

Le cierge pascal est rangé, il ne brûlera plus que pour les deux entrées dans la vie. Le baptême, en la vie en Christ, et les obsèques, la vie éternelle en Dieu.

Ces dernières semaines, nous avons été équipés par l’Eglise et nous recevons cette nourriture qu’est la communion, pour répondre à la mission que le Seigneur nous confie.

L’Evangile de ce jour nomme les douze apôtres. De Pierre à Judas, tous reçoivent la même mission, le cap est fixé et les modalités également. Nous pourrions traduire ce que le Christ donne comme consignes et tenter d’imaginer comment elles pourraient s’appliquer aujourd’hui.

N’allez pas vers les nations païennes ! Qu’en est-il de la mission « ad gentes » ? C’est à dire de la mission vers les pays étrangers, vers ceux qui n’ont pas entendu parler de la foi des apôtres ? Faut-il les ignorer, en se recentrant sur nous uniquement ?  En 2023, croyons que le nom du Christ n’a pas été proclamé sur toute la surface de la terre. Le travail des missionnaires de l’Evangile a été remarquable. Le nom de Jésus est proclamé de partout.  Mais nous pouvons également constater que des hommes, des femmes et des enfants proches de nous, ceux que nous côtoyons à l’école, au bureau ou sur la place du marché, ignorent totalement qui est le Christ et quelle est sa bonne nouvelle. La consigne de l’Evangile pourrait alors devenir : allez au plus près de chez vous, voyez combien sont nombreux ceux qui ignorent le Christ ou l’on délaissé. Allez vers eux, accueillez-les et prenez soin d’eux, comme des brebis perdues d’Israël. Allez leur annoncer la bonne nouvelle : ils sont aimés d’une manière infinie, ils ont du prix aux yeux de Dieu et Dieu veut leur bonheur.

Guérissez, ressuscitez, purifiez et expulsez les démons. Ces injonctions sont pour nous d’un autre temps et dépassent ce que nous croyons être nos capacités. Mais prises l’une après l’autre, nous pouvons aussi nous rendre compte que la force du Christ agit et que notre prière est aussi efficace.

Il n’y a rien de magique dans la foi chrétienne : le Christ nous confie nos frères pour que nous les présentions à Dieu. Il est peut-être aussi question de revisiter notre prière et nos intentions de prières. Sommes-nous capables de confier nominativement telle ou telle personne à Dieu, sans nous contenter d’un « nous te confions » anonyme ?

Autour de nous, nous avons des amis, des membres de nos familles, des paroissiens qui n’ont peut-être plus la force de se tourner vers Dieu. Il nous revient de le faire à leur place, nous pourrions être surpris de la réponse du Seigneur à nos prières.

Tout cela doit se faire dans un esprit de désintéressement et de générosité… Qu’avons-nous que nous n’ayons reçu ? La moisson est abondante, acceptons-nous d’être des ouvriers ?

Père Jorge JIMENEZ  

ÉDITORIAL – Dimanche 11 juin 2023 – Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ

Retrouvez la Feuille Paroissiale Hebdomadaire N°24

Retrouvez l’homélie du Père Jorge Jimenez

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6, 51-58

« En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement.« 

Depuis la solennité de Pentecôte, l’Église nous donne, dimanche après dimanche, des éléments pour notre vie chrétienne. Après avoir médité sur la Trinité la semaine dernière, nous voici ce dimanche devant cet incontournable qu’est l’eucharistie. L’action de grâce pour le Corps et le Sang du Christ.

En revisitant ces trois derniers dimanches, nous voyons qu’une véritable cohérence se dégage de cette succession de fêtes. L’Église est née avec le don de l’Esprit Saint au matin de Pentecôte, l’Esprit Saint nous permet de reconnaître dans l’eucharistie la présence réelle et active de Jésus le Christ.

Ce même Esprit Saint est cet autre défenseur promis par le Fils et envoyé par le Père qui nous fait proclamer que nous n’avons qu’un seul Dieu en trois personnes, la Sainte Trinité. Ce dimanche, l’Église nous donne de reprendre des forces pour faire de nos vies un témoignage. Le Corps et le Sang du Christ, reçus en vraie nourriture, confiés à l’Église pour la nourrir et la fortifier en chacun de ses membres.

L’eucharistie est cette vraie nourriture pour notre vie spirituelle. Ce pain et ce vin, nous entraînent directement au Don du Christ, le jeudi saint. Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. La communion au Corps et au Sang du Christ est la promesse qui nous est faite de pouvoir accéder à la vie éternelle.

Je ne suis pas digne de te recevoir. Cette phrase est un aveu, l’Église reconnaît par chacun de ses membres, juste avant la communion, son indignité à recevoir un don si grand. Le Corps et le Sang du Christ comme nourriture pour la vie éternelle. Cet aveu est vérité. Par cette phrase, nous reconnaissons notre infirmité.  L’aveu de notre péché au début de la messe nous fait crier vers le Christ et attendre son pardon. Sa réponse arrive avec le Notre Père, où il nous donne notre pain quotidien. Ce petit morceau de Christ, livré entre nos mains, contient toutes les promesses du Fils de Dieu. Nous ne sommes pas dignes de nous nourrir de la vie de Christ, mais c’est lui qui s’offre à nous. Venez, prenez, mangez, la table est prête pour ses amis. Le Christ nous dit ainsi qu’il est venu pour tous, y compris, et surtout, pour les malades et les pécheurs.

La solennité du Corpus Christi est cette invitation que le Christ nous fait de vivre de lui. Jésus est allé sur les chemins chercher les boiteux et les malades, que nous sommes aujourd’hui, pour les guérir et les nourrir de sa vie. Le Christ ne fait pas don de sa vie à des égoïstes, mais il fait l’offrande de son corps, pour témoigner de son amour pour tous et pour chacun.

Allons-nous refuser cette invitation ?

Père Jorge JIMENEZ   

Visite de Mgr BOU NAJEM, évêque d’Antélias au Liban

Vous êtes invités aux

Vêpres, Jeudi 29 juin à 18h30 en l’église de La Tour de Salvagny

Suivi d’un buffet à 19h15

Diocèse de Lyon

Flux L’Evangile quotidien

  • Évangile : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis » (Jn 15, 9-17)

Le saint du jour