Film Sacerdoce

Mardi 19 décembre à 20h00 au Cinéval de Vaugneray

ÉDITORIAL du 17 décembre 2023 – 3e dimanche de l’Avent – année B

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1, 6-8.19-28

Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? » Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.


Nous voici avec Jean de l’autre côté du Jourdain. Nous sommes spectateurs d’un interrogatoire en règle. Mais que veulent ces prêtres et ces lévites ? Pourquoi aller près de Jean pour lui demander qui il est ? Jean représenterait-il une menace pour l’ordre établi ?
La question est simple et pourtant si compliquée : Qui es-tu ? Que pourrions-nous répondre si elle nous était posée… Il est simple de décliner son identité, de se situer dans une famille, dans le monde professionnel, mais comment répondre en vérité à une question qui nous demande de donner le sens de notre vie ?

Le « qui es-tu » trouve trop facilement une réponse dans le « que fais-tu ». Jean ne choisit pas cette facilité, mais il nous dit qui il n’est pas. La réponse de Jean est celle de l’humilité incarnée. Il n’est pas le grand prophète Elie qui, de ses mains nues, a vaincu les faux prophètes de Baal. Elie est ainsi devenu le héraut de la vérité. Il n’est pas non plus le prophète annoncé par les Écritures, il n’est pas le rameau de Jessé, celui qui doit venir libérer le peuple de la corruption et lui rendre l’espérance. Il n’est pas le nouveau David qui doit unifier le peuple et vaincre l’occupant de manière définitive.


« Qui es-tu ? » Jean doit répondre à cette question. Sa réponse se fait témoignage. Lui, qui n’est ni la lumière, ni le messie, doit préparer ses détracteurs à la rencontre de celui qui est la véritable lumière et le messie attendu.
« Je suis la voix qui crie dans le désert, je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales.
Celui que vous cherchez se tient au milieu de vous
».
Le témoignage est complet. Jean ne s’attarde pas sur lui-même, il n’est pas important, il n’est qu’une voix, qu’une trompette qui corne, il n’est que l’annonciateur, le précurseur. Il passe devant pour ouvrir le chemin, il se fait chemin, chemin de rencontre pour mieux s’effacer devant celui qui vient. Il s’abaisse devant lui : même par cet acte, il est trop présent, trop visible. Il ne se reconnaît pas la dignité de servir Jésus. Jean s’efface pour que la rencontre puisse se faire. Il ne faut pas douter du possible de cette rencontre. Il est là au milieu de nous.

Cette parole doit, aujourd’hui, résonner en nous comme un électrochoc. Il est là, mais l’ai-je rencontré ? Il est là, est-ce que mon cœur est en joie ? Il me faut manifester cette joie. Au cœur de mon trouble, de mes doutes, de mes incapacités et de mon ignorance, le Seigneur est à mes côtés pour me faire partager sa Vie. Ce dimanche est en rose car, comme le dit le pape St Jean Paul II : Savoir que Dieu est proche, attentif et plein de compassion, (…), qu’il est un père miséricordieux qui s’intéresse à nous dans le respect de notre liberté, est motif d’une joie profonde.


Père Jorge JIMENEZ

Feuilles paroissiales du 15 au 25 décembre 2023

Feuille paroissiale du 9 au 16 décembre

ÉDITORIAL du dimanche 10 décembre 2023 – Deuxième dimanche de l’Avent

Retrouvez la feuille paroissiale du 9 au 16 décembre

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1, 1-8

Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »

Que de voix crient en notre temps, et combien de voix ont crié et crieront encore… Nous nous préparons à accueillir la naissance du Christ et il semble que, depuis le jour de sa naissance jusqu’à aujourd’hui, le cœur de l’homme soit sourd aux cris de l’humanité. Il y a là un paradoxe fondamental : nous sommes sourds à notre propre cri.

Qui donc crie ? L’évangile de ce jour nous relaie la parole d’Isaïe et celle du Baptiste. Il y a une double voix dans le désert qui crie et murmure. L’une invite à rendre le monde praticable, l’autre en donne le chemin. Que pourrait être un monde praticable, un monde sans aspérités ? Un monde où les chemins sont droits… La question n’est pas géographique, elle est humaine. Qui plus que l’homme est tortueux et torturé ? Qui plus que l’homme a besoin de retrouver le véritable essentiel ? Jean paraît dans le désert, il invite à la conversion. Il demande de faire le chemin nécessaire pour retrouver la vérité et la justice. Il demande d’abandonner les chemins de traverse et de compromission. Nous l’entendons par tous nos sens annoncer une nécessaire simplification de nos vies. « Abandonnez ce qui ne vous construit pas, ce qui vous détourne de la vie. »

Le désert est ce lieu d’épreuve, mais il est surtout celui de la rencontre. Lieu où Dieu se laisse rencontrer et où chacun est invité à se retrouver. Le désert est le lieu où Dieu nous donne rendez-vous avec nous-mêmes. Jean baptise dans l’eau. L’eau est l’élément essentiel à la vie, mais elle peut être aussi un élément de mort. Il y a dans le baptême de Jean bien plus que le bain rituel de purification extérieure. Il y a une invitation à mourir à notre nonsens pour accueillir la vie. Jésus vous baptisera dans l’Esprit Saint. Cette parole, hier comme aujourd’hui, est bien mystérieuse. L’Esprit Saint sera la présence de Dieu en nous. Il sera notre guide et notre conseiller. En nous baptisant dans l’Esprit Saint, Jésus nous baptisera en lui. Il nous fera devenir un autre lui. Pour nous préparer à accueillir celui qui vient et qui nous recrée par l’Esprit Saint, demandons à Dieu de nous accompagner sur ce chemin de conversion : qu’il nous permette de faire le chemin nécessaire à sa rencontre.

Jean avoue qu’il n’est pas capable de défaire la courroie des sandales de celui qui vient. Il nous dit ainsi qu’il n’est pas capable d’accueillir pleinement le Christ dans la totalité de sa personne. L’image qu’il utilise est celle de l’époux qui ôte les sandales de son épouse et se met à genoux devant elle pour la recevoir en totalité. Comme Jean, nous sommes conscients que jamais nous ne pourrons accueillir le Christ dans la totalité de sa personne, mais nous pouvons humblement demander d’entrer dans le mystère de l’Incarnation et de pouvoir, par lui, ouvrir nos cœurs aux cris de notre temps.

Père Jorge JIMENEZ

Fête du 8 décembre 2023

Fête de l’Immaculée Conception

Messes à 19h00 à Lentilly et Charbonnières

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez

L’église de Dommartin illuminée par les lumignons des paroissiens

L'église de Dommartin, le 8 décembre 2023

Soirée crêpes dès 20h00 pour tous les jeunes à la maison Saint Roch à Charbonnières

L’amour obstiné de Dieu pour nous

Depuis le 1er péché, Dieu ne cesse de chercher l’homme : « Adam, où es-tu ? » Et l’homme, pourtant conscient de sa fragilité, ne cesse de se dérober. L’homme a pris conscience de sa fragilité : il est nu. Désormais en plus, il a perdu l’harmonie avec la création. Il accuse sa femme, qui accuse le serpent. Pourtant Dieu cherche l’homme, et n’arrête pas de le chercher.

Enfin, il se prépare une créature qui sera capable de l’écouter. Elle se trouve dans la même situation que Eve avant la chute. Elle exerce sa liberté, et elle dit « oui ». « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta Parole ». Ici commence une nouvelle histoire, mais c’est encore en germe.

  • Contemplons Marie : humble, ce qui permet à Dieu de l’élever.
  • Courageuse, à travers son oui, qui transforme sa vie
  • Fidèle à Dieu, elle traverse toutes les épreuves en gardant toute sa confiance donnée dans son « oui ».

Elle devient ainsi tabernacle divin, celle qui contient celui qui contient tout, et préfiguration de ce que doit être l’Église – ce qu’elle est déjà dans le cœur de Dieu.

3 soirées de formation : Noël, Pâques, Pentecôte

Le cœur de la foi de l’Eglise, Lumière pour la vie des Hommes

Les 17, 24 et 31 janvier 2024, à la salle paroissiale Saint-Roch, Charbonnières les Bains

Concert de Noël en l’église Saint-Pothin de Lyon, ce Dimanche 10 décembre, à 16h30

Le grand chœur de l’université catholique de Lyon offre un concert de Noël en l’église Saint-Pothin, ce dimanche 10 décembre, à 16h30. Nous chanterons, cette année, « le Bon Roi Wenceslas » de Bob Chilcott, et d’autres pièces de Noël.

En espérant vous y retrouver et avec mes prières

Michel Raquet

Le bénévole idéal, c’est vous !!!

Chacun peut mettre ses talents au service de l’Eglise

ÉDITORIAL du dimanche 3 décembre 2023 – Premier dimanche de l’Avent

Retrouvez la feuille paroissiale du 1er au 10 décembre

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 13, 33-37

« Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin ; s’il arrive à l’improviste, il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! » Prenez garde !

Voici par quoi l’évangile de ce premier dimanche de l’Avent commence. Marc nous met face à nos responsabilités. Le Seigneur est absent. Nous en faisons la commune expérience. Cette absence peut être douloureuse : comment vivre sans celui que nous attendons ? Il y a l’attente des fiancés qui se languissent de ne pouvoir partager une vie commune. L’attente d’une mère qui voit ses enfants petit à petit partir et qui attend un appel réconfortant. Il y a l’attente d’un travail qui rendra à celui qui l’a perdu sa dignité.

Les attentes sont multiples et toutes sont existentielles. Celui qui attend est tendu vers un demain. Son corps, ses pensées, tout son être est dans cette dynamique, le cours de sa vie s’en trouve orienté. Le Christ est lui aussi parti, il est ce voyageur qui a quitté sa maison. La parabole de ce jour nous rejoint dans notre expérience humaine. Nous sommes situés fatalement devant une absence. Face à cet état de fait, quelle est notre attitude ?

Il se pourrait que nous ayons finalement intégré cette absence. Le Christ n’est plus là et nous vivons comme si le voyageur ne devait plus jamais revenir. L’absence du Christ fait partie de notre histoire. Nous sommes tellement habitués à cette absence que nous en avons même oublié sa promesse de retour. Rangé à côté des histoires pour enfants, la religion n’est plus, pour nombre de nos contemporains, qu’un conte de fées bon à apaiser les angoisses face à la mort. Veillez ! Ce verbe retentit une nouvelle fois dans ce néant. L’évangéliste ne nous donne ni un conseil, ni une suggestion, il nous intime un ordre. Le chrétien est un veilleur. Il ne doit pas se laisser aller au non-sens de ce temps. Cette veille est active, elle nous prépare à l’inouï du Christ. Veiller est un style de vie, le veilleur est attentif aux signes, il scrute, espère et agit. La parabole assigne à chaque serviteur sa tâche. Quelle est la nôtre ?

Pour être veilleur, il faut accepter cette mission. Cette démarche est exigeante et est à contrecourant. Elle demande un investissement et un engagement de tout l’être. Notre société se prépare à fêter l’année nouvelle et celle-ci coïncide avec le souvenir de la naissance du Christ. Chaque année est marquée par un temps de renaissance.

Chaque année nous invite à faire des choix et à nous renouveler. Chaque année, nous devons ressaisir notre engagement de disciple du Christ et veiller à ce que le non-sens ne vienne pas s’emparer des fêtes de la Nativité.

Veillez ! Devenons ces veilleurs et ces éveilleurs de sens. Le Christ promet qu’il vient faire et refaire toutes choses nouvelles. Sommes-nous prêts à accueillir le renouveau de notre mission de chrétien, dans ce monde et dans ce temps ?

Père Jorge JIMENEZ

Diocèse de Lyon

Flux L’Evangile quotidien

  • Évangile : « Demeurez dans mon amour pour que votre joie soit parfaite » (Jn 15, 9-11)

Le saint du jour