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Marche sous les étoiles sous le patronage de Saint-Joseph

Nuit du 15 au 16 mars 2024 de 20h à 9h30

Départ de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or arrivée au Sanctuaire d’Ars

Feuille paroissiale du 17 au 25 février 2024

Journée de recollection le vendredi 16 février 2024

Sur le thème de « L’émerveillement »

Au domaine Saint-Joseph à Ste Foy les Lyon de 9h30 à 16h00

Feuille hebdomadaire du 10 au 18 février 2024

Editorial du dimanche 4 février 2024 – 5° dimanche du temps Ordinaire année B

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,29-39

Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. Ils le trouvent et lui
disent : « Tout le monde te cherche. » Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les
villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je
suis sorti. »


Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons. Jésus le guérisseur. Après avoir expulsé un démon, le voici à l’œuvre avec la belle-mère de Pierre. Il la guérit en douceur, avec tendresse, en la prenant simplement par la main. Rien de magique, pas de parole
abracadabrantesque. Il la fait se lever et la fièvre la quitte. La fièvre n’a pas de place dans cette relation entre Jésus et l’humanité que représente la belle-mère.
À cette époque les rabbins considéraient les maladies non pas comme les symptômes d’un dérèglement, mais comme signe d’une rupture et d’un châtiment. Là il s’agit de la marque d’une infidélité, comme dans le livre de lévitique 26,16, l’infidélité du peuple à son Dieu. Avec tendresse et douceur Jésus vient rencontrer l’humanité et lui renouer ce lien rompu. La belle-mère se lève et les sert, il n’y a pas de rupture, tout rentre de nouveau dans l’ordre. Chacun est à sa place.
L’humanité sert Dieu et Dieu veille sur sa création. La nouvelle de la guérison se répand comme une véritable trainée de poudre. La parole de Jésus est agissante et il remet toute chose en ordre. La ville se presse pour être remise en état. Exit les démons, chacun retrouve sa juste place dans la société. Cela pourrait durer indéfiniment tant il y a de démons à expulser et de personnes à remettre en état.
Mais Jésus n’est pas un guérisseur. Jésus accomplit l’œuvre du père et c’est auprès du père que les disciples le trouvent. C’est au cœur de la nuit que Jésus est allé trouver le Père. Il est allé le rencontrer au cœur des ténèbres humaines. Ils veulent user de son pouvoir de guérisseur, mais c’est pour annoncer le royaume que Jésus est sorti. Nous nous trompons souvent sur Jésus, comme le peuple qui le cherche.


Pourquoi cherchons-nous Jésus et quelle est notre demande ? Seigneur guérit nous ! Seigneur-sauve nous ! De quoi, de qui ? Jésus annonce l’évangile du Royaume, un autre mode de vie est possible. Nous pouvions choisir autre chose qu’une vie bornée et limitée à la satisfaction immédiate de nos désirs. Jésus vient nous sauver, bien trop souvent de nous-mêmes en expulsant nos démons, notre manière de nous complaire dans la médiocrité, de notre incapacité à ouvrir nos mains et notre cœur. C’est pour cela que je suis sorti du cœur du Père pour vous rencontrer dans le secret de votre cœur.


Jorge JIMENEZ

Feuille hebdomadaire du 3 au 11 février 2024

Feuille hebdomadaire du 27 janvier au 4 février 2024

Ecole de prière

Goûter la prière personnelle dans différentes traditions spirituelles

Lors de la période de Carême, Mgr Olivier de Germay vous invite à découvrir les différentes traditions spirituelles , après la messe du mercredi de la cathédrale Saint-Jean, dans la chapelle des chanoines chauffée.

5 mercredis pour goûter la prière personnelle

  • 21 et 28 février
  • 6, 13 et 20 mars

Les participants découvriront l’oraison sous des formes variées lors d’un temps d’enseignement, suivi d’un temps de prière, qui sera la mise en pratique de cet enseignement, le tout dans un format rapide de 45 minutes.

Pour en savoir plus rendez-vous sur le site du diocèse

feuille hebdomadaire du 20 au 28 janvier 2024

ÉDITORIAL du 14 janvier 2024 – 2e dimanche du Temps Ordinaire – année B

Ecoutez l’homélie du Père Jorge Jimenez

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1, 35-42

Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. Quelle pourrait être notre réponse à la même question de Jésus adressée aux disciples
de Jean : « Que cherches-tu ? ».

Auteur : Marko Rupnik, s.j., mosaïque, Centre Aletti, Rome


Sans doute qu’en ce début d’année, notre liste serait aussi longue que celle d’un enfant qui écrirait au père Noël. Le « que cherches-tu ? » devient un « que veux-tu ? ». La question du vouloir est facile à traiter. Paix, justice, amour, santé, travail, patience et mille autres demandes que nous égrenons bien volontiers en formulant nos vœux en ces premiers jours de l’année civile. Des vœux qui expriment notre bienveillance.


La demande du « que cherches-tu » est bien plus délicate. Elle nous implique et suppose que nous soyons dans une véritable dynamique qui nous engage. Il faut que tu cherches, cela ne viendra pas sans rien faire. Finalement, cherches-tu vraiment ou attends-tu « que ça se passe » ? Que pourrions-nous chercher qui intéresse Jésus au point de lui faire modifier sa journée ? La seule chose qui puisse arrêter Jésus est de trouver des chercheurs de sens, des chercheurs de vie. « Quelle vie veux-tu vivre ? » entendons-nous à présent.
Une vie pleine, et non pas une vie en creux. Une vie qui s’épanouit de jour en jour, qui dilate notre cœur et ouvre nos mains. Une vie d’amour et de don. En un mot, une vie comme la tienne, Jésus.
Alors la question des disciples devient « quel est ton lieu, d’où nous parles-tu ? » Notre vie s’en trouve bouleversée. Jean-Baptiste te nomme « l’agneau de Dieu ». Nous ne comprenons pas cette appellation. Nous te suivons pour comprendre et tu nous interpelles. Que vis-tu ? Nous voulons partager ta vie.
Venez, et vous verrez. Quelle réponse désarmante ! Jésus ne donne pas de recette. Il invite au partage. « Venez partager ma vie. » Nul doute que ce partage commence par un long moment de discussion.
« Venez, venez là où je demeure, et vous découvrirez que ce n’est ni dans une maison de pierre ni sous une toile de tente. Vous découvrirez que je demeure dans le cœur du Père, dans le cœur de Dieu et dans votre cœur.
Chaque fois que vous accepterez de vous risquer à vivre, je serai là. » Jésus invite ses disciples à faire cette expérience d’une vie en plénitude.
Cette expérience les renforce et les stimule, au point qu’ils deviennent témoins et missionnaires, qu’ils acceptent de s’y risquer.
La vie se manifeste, il ne faut pas la laisser se perdre. Il y a une obligation, il faut maintenant aller chercher celui qui cherche. De suiveurs ils deviennent disciples.
Dans cet évangile, André, Jésus et Pierre sont nommés, mais il y a l’autre disciple dont le nom est resté dans le cœur de l’évangéliste.


Pourrait-il être notre nom ?


Père Jorge JIMENEZ

Diocèse de Lyon

Flux L’Evangile quotidien

  • Évangile : « Si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous » (Jn 16, 5-11)

Le saint du jour